Fête de fin du Ramadan : les exhortations de l’imam de Koloma-Soloprimo

Comme annoncé précédemment, les fidèles musulmans de Guinée ont célébré hier, vendredi 15 mai 2018, la fête marquant la fin du Ramadan. A Conakry, les citoyens se sont fortement mobilisés pour prendre part à la prière qui caractérise cette fête.

L’occasion pour les imams de les sensibiliser une fois encore sur les comportements qu’un musulman doit adopter. Et parmi ces comportements, l’imam de la mosquée de Koloma-Soloprimo a exhorté les guinéens à la crainte de Dieu, l’amour de la patrie, et l’unité nationale, a constaté un reporter de Guineematin.com qui était sur place.

Oustaz Alpha Bah

A Koloma-Soloprimo, c’est l’imam Oustaz Alpha Bah qui a conduit la prière qui marque la fête de fin du Ramadan. Dans son sermon, l’imam a parlé de trois points : la crainte de Dieu, l’amour de la patrie, et l’unité nationale. « Un musulman c’est celui qui a peur de Dieu dans tout ce qu’il fait. Ayons peur de Dieu. Avoir peur de Dieu c’est être honnête, c’est être tolérant, c’est être sympathique en vers ses prochains. S’éloigner des interdits de Dieu et suivre ses recommandations. Ceux qui font du mal à leurs prochains, il faut les dénoncer et les conseiller, et s’ils persistent, il faut s’éloigner d’eux et éviter de les associer dans tout ce que le musulman fait. C’est ça avoir de Dieu. Il faut éviter aussi éviter de pêcher, de tricher les gens, d’abuser d’eux, de les accuser à tort, mentir sur eux. Ne pas éviter tout cela, ce n’est pas avoir peur de Dieu », a fait savoir Oustaz Bah.

Après tous ces comportements, le leader religieux indique que le musulman doit aussi aimer son pays et travailler pour son développement : « Aimons notre pays, travaillons pour notre pays. Aimer son pays, œuvrer pour développer son pays, sont des choses qui interpellent tout musulman. Mais cela ne peut pas se faire si l’amour de la patrie n’est pas une réalité », a-t-il dit, exhortant par ailleurs les guinéens, à s’aimer et à s’unir tous ensemble, et à éviter les divisions ethniques et régionales qui sont prohibées par l’islam.

Mamadou Laafa Sow pour Guineematin.com

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