Haute banlieue de Conakry : notre constat sur la grève des syndicalistes

Comme annoncé par l’intersyndicale CNTG/USTG, la grève de 72 heures a démarré ce mercredi, 04 juillet 2018. Le syndicat montre ainsi son indignation contre l’augmentation unilatérale du prix du carburant à la pompe. La première journée a été suivie par endroits dans certains quartiers de la haute banlieue de Conakry, a constaté sur place Guineematin.com, à travers un de ses reporters.

L’axe Sonfonia-Cité ENCO5 a été paralysé ce mercredi. Tôt le matin, des jeunes ont érigé des barricades sur la route Transversale 5 (T5) avant de brûler des pneus au carrefour marché. Après avoir régné en maîtres des lieux pendant un bon moment, les manifestants sont dispersés par les gendarmes. Les agents dégagent les barricades de la route Le Prince.

Malgré la présence des forces de l’ordre, la circulation reste perturbée. Seuls quelques motards empruntent ce tronçon. De nombreux magasins et boutiques sont restés fermés.

Par contre, l’axe Sonfonia-Lambanyi n’a pas connu de problèmes. La circulation est restée normale comme d’habitude, les citoyens ont vaqué à leurs occupations. Mais les magasins et boutiques restent fermés. Leurs propriétaires sont assis à la devanture pour veiller aux grains. Les deux banques de la place sont également fermées.

Sur le tronçon Cité ENCO5-Lambanyi, c’est le même scénario. La circulation est fluide. Mais, les boutiques et les magasins sont fermés.

Par contre, l’autoroute Le Prince, notamment Hamdallaye, Bambéto, Cosa, était fermée à la circulation tout au long de cette première journée.

Ramatoulaye Diallo pour Guineematin.com

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