Selon Alpha Alimou Diallo, secrétaire général du syndicat préfectoral des transporteurs et mécanique générale, « la grève est largement suivie dans la préfecture Télimélé. Nous soutenons à 100℅ le mot d’ordre de grève lancé par notre hiérarchie. Tant qu’on nous demande d’observer la grève, nous sommes prêts, parce que c’est une lutte noble ».
Pour Diallo Mamadou Saliou, chauffeur de la ligne Conakry-Télimélé, « ce que je vois ici actuellement là, ça nous fait mal. Notre travail est bloqué. On a quitté Conakry, même si nous voulons rentrer chez nous on ne peut pas. Il y’a des passagers avec nous qui souffrent, ils veulent rentrer, mais impossible. Il n’y a pas de passage, ils n’ont pas de moyens, même le manger, ils gagnent difficilement. C’est nous qui leur venons en aide. Le gouvernement avait dit à un moment donné, même si le prix du carburant monte au niveau international, lui il ne va pas augmenter. Mais là… »
Pour sa part, Boubacar Bah, chef de la ligne Télimélé-Conakry, demande au gouvernement de revenir à l’ancien prix, c’est à dire 8 000 francs guinéens comme prix du litre d’essence à la pompe.
De Télimélé, Ousmane Dieng pour Guineematin.com
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