Et, ce financement n’est qu’une première étape, selon Thierno Illiassa Baldé, gestionnaire du projet booster les compétences par l’employabilité des jeunes (BoCEJ) : « L’objectif qu’on vise, c’est d’aider les jeunes à passer par des structures de formation performantes. Ce projet concernera toutes les institutions du pays que ce soit des institutions publiques ou privées. C’est une première expérimentation, c’est le résultat de cette première expérience qui pourrait nous permettre de tisser d’autres partenariats pour pouvoir les pérenniser », a-t-il indiqué.
Et c’est pourquoi justement, le représentant principal de la Banque mondiale, à la cérémonie de signature de cette convention, Hassane Dieng, a interpellé les bénéficiaires sur la bonne gestion de ces fonds : « Je lance un message aux bénéficiaires de ce projet. Aujourd’hui, le challenge du BoCEJ a été complètement changé d’un début, où il devrait organiser un processus transparent, il est passé à un niveau où on doit passer à un sous-projet pour atteindre le résultat. La responsabilité vous revient pour pouvoir atteindre vos objectifs que vous avez consignés dans les documents. C’est pour favoriser l’employabilité et la formation des jeunes, mais ça dépendra de votre manière de gérer…», a dit monsieur Dieng.
Pour sa part, le ministre de la Jeunesse et de l’emploi des Jeunes a rappelé d’abord que les institutions qui ont bénéficié de ce financement l’ont bien mérité. Mouctar Diallo les a félicités et encouragés à persévérer dans la bonne formation des jeunes guinéens : « Je remercie tous ceux qui ont pris part à cette cérémonie de signature. Ces institutions font le travail de la République de Guinée et on doit les remercier. Puisque c’est après une étude approfondie qu’elles ont été choisies. Ceux qui empruntent la voie de l’éducation, empruntent la voie du développement. L’emploi et l’éducation des jeunes étudiants et diplômés guinéens est l’une des priorités du gouvernement », a indiqué le ministre.
A noter que plus 20 mille jeunes seront directement touchés par ce projet : 18 mille en formation initiale, professionnelle et universitaire ; et, 2 800 jeunes sans emploi.
Mohamed Doré pour Guineematin.com