Grève contre le prix du carburant à Mamou : les transports et le commerce fortement touchés

Depuis le début de la grève déclenchée par l’inter-centrale CNTG-USTG pour protester contre la hausse du prix du carburant à la pompe, le secteur des transports et celui du commerce sont paralysés dans la commune urbaine de Mamou. Aucun véhicule de transport en commun ne sort des différents gares routières. Ceux en provenance des autres préfectures et qui tentent de traverser la ville de Mamou, la journée, sont interceptés et conduits dans la gare routière la plus proche, rapporte un des correspondants de Guineematin.com dans la ville carrefour.

La grève de l’inter-centrale CNTG-USTG contre l’augmentation du prix du carburant à la pompe continue de produire ses efforts dans la ville carrefour. Depuis le déclenchement de cette grève, le commerce est quasiment paralysé dans la commune urbaine de Mamou. Les boutiques du centre-ville sont quasiment toutes fermées. Le marché central est désert de monde. Seuls les tables vident souhaitent le bonjour aux passants. Les commerçants disent être déterminés à soutenir le syndicat jusqu’au bout.

« Tant que le gouvernement ne ramène pas le prix du carburant à 8 000 GNF, nous n’allons pas ouvrir nos boutiques. Nous (les commerçants) sommes derrière le syndicat ; et, je demande à tout le monde de soutenir ce combat. Car, c’est pour le bien de tous », indique Boubacar Barry, qui était assis ce Mardi, 10 Juillet 2018, sur une table devant sa boutique.

Du côté des transports, la paralysie est totale. Aucun véhicule ne sort des différents gares routières. Ceux en provenance des autres préfectures et qui tentent de traverser la ville, la journée, sont interceptés et conduits dans la gare routière la plus proche où ils sont immobilisés.

Actuellement (15 heures 20, ce mardi 10 Juillet), plusieurs véhicules et leurs passagers sont bloqués à la gare routière de Conakry à Mamou par le syndicat des transporteurs.

Certains jeunes érigent chaque jours des barrages à l’entrée de la commune urbaine pour empêcher les véhicules de transport en commun de circuler. Et, malgré l’intervention des services de sécurité qui tentent la méditation, la circulation reste paralysée.

À noter que les voitures personnels circulent (entrent et sortent) sans gêne dans la ville carrefour.

À suivre !

De Mamou, Keïta Mamadou Baïlo pour Guineematin.com

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