Toiture, plafonds, bureaux, escaliers, tout est complètement délabré. Les escaliers sont formés de planches qui ont fait plusieurs années sans être changées. Hormis le mur, construit à l’aide de briques à pierres, rien d’autres ne peut rassurer les travailleurs d’y rester. L’odeur qui se dégage des lieux est pour le moins nauséabonde. En cette saison hivernale, le bâtiment est souvent fermé parce qu’avec la pluie, il est impossible pour les cadres t d’y rester.
Selon Amadou Diouldé Pounthioun, plusieurs ministres de l’environnement sont venus leur rendre visite ces dernières années. A ces occasions, dit-il, des plaidoyers ont été faits et à leur demande, des devis ont été faits. « Trois ministres sont venus ici et nous ont tous promis de le rénover. Mais en vain. Si non, si ce bâtiment était rénové, il allait être un bijou historique pour notre pays parce qu’il date de la période coloniale. Et, à part ce bâtiment, il y a aussi les logements qui sont aussi dégradés. Au total, c’est 200 millions de francs guinéens que nous voulons pour la rénovation », lance le chef section de la faune à la direction préfectorale de l’environnement.
De Labé, Saifoulaye Diallo pour Guineematin.com