Mois de la forêt en Guinée : et si on s’interrogeait sur les succès des précédents ?

La Guinée est ce pays que dame nature a bien voulu gratifier de toutes les richesses auxquelles un pays peut espérer. Qu’elles soient minières, énergétiques ou hydriques, le pays est aussi et encore, fort heureusement vert, en dépit des actions anthropiques de l’homme. Il est même considéré comme étant « un scandale géologique » pour toutes ces richesses.

Il vous suffit de voyager à travers le pays, pour se rendre compte de la coupe abusive du bois, la culture sur brûlis, ainsi que des tonnes de bois transportés tous les jours par des gros porteurs en direction de Conakry.

C’est pour pallier à cette situation, que les autorités Guinéennes à travers le Ministère en charge des forêts procède depuis quelques années à des reboisements tous les mois d’Août, c’est le mois de la forêt.

Au lancement de la campagne le 01 Août dernier, 2500 mélina pour l’essentiel ont été mis en terre par le Ministre d’Etat Oye GUILAVOGUI et ses cadres sur le site de demoudoula.

Oye GUILAVOGUI se rendant certainement compte de l’état de dégradation de ce poumon écologique, avec son unique cours d’eau sur les 147 auparavant, a annoncé que le site sera désormais « surveillé 24 H sur 24 ».

Si l’initiative est appréciée par plus d’un, la restauration du couvert végétal de ce magnifique pays, reste encore entière.

Aujourd’hui, l’on est par ailleurs, tenté de se demander si nous, autorités et populations sommes conscientes de la chance que nous avons, comparés à d’autres pays Africains et même au-delà.

Faisons nous tout ce qui en notre pouvoir pour sauvegarder le patrimoine forestier de notre pays ?

Déjà, qu’est ce qui est fait pour surveiller et suivre l’évolution des milliers de plants mis en terre au cours des années précédentes ? Sommes-nous de véritables citoyens engagés et soucieux de notre environnement et de nos forêts ? Autant de questions qui méritent d’être posées.

Bon mois de la forêt à tous les amoureux et passionnés de la nature, et à tous les autres.

Préservons le peu qui nous reste au risque de le regretter un jour.

Idiatou CAMARA pour Guineematin.com et radioenvironnementgn.com

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