Les responsables du secteur éducatif de Télimélé viennent de boucler les travaux de la session du comité préfectoral de pilotage de l’éducation (CPPE). Cette rencontre a débouché sur un certain nombre de décisions visant à améliorer le système éducatif de la préfecture, rapporte le correspondant de Guineematin.com à Télimélé.
Cette session du comité préfectoral de pilotage de l’éducation de Télimélé a réuni 51 participants. Il s’agit des chefs de services de la direction préfectorale de l’éducation, les secrétaires généraux des communes urbaine et rurales, les cadres de la DPE, les chefs d’établissements, les ONG, les syndicats et l’association des parents d’élèves et amis de l’école (APEAE).
Ils ont planché sur la situation du système éducatif de Télimélé afin de dégager les meilleures stratégies pour l’atteinte les objectifs d’une éducation qualitative et quantitative mais aussi d’une réduction significative du taux d’analphabétisme.
Selon Joseph Kamano, chef section pédagogique chargé de l’enseignement secondaire général et technique à la DPE de Télimélé, les travaux ont permis de faire l’analyse des activités de l’année passée pour faire en sorte que l’année qui commence soit sur le panier de la réussite.
« On a palé par exemple de l’identification des causes des échecs, on a parlé aussi de la participation de la communauté dans la prise en charge des enseignants communautaires et autres contractuels. Nous avons parlé de l’encadrement rapproché, de l’impact des subventions allouées aux DPE et DCE et également du taux de couverture des écoles en cantines. Donc ce sont là entre autres les points qui ont fait l’objet de débats fructueux entre les participants », a-t-il indiqué.
Les participants à cette session se sont penchés aussi sur les causes des échecs massifs aux différents examens nationaux. Et là-dessus, ils ont identifié un certain nombre de facteurs. « Les causes sont entre autres, la défaillance du système éducatif (passage automatique, insuffisance et vétusté d’infrastructures au secondaire), la faiblesse du niveau de certains enseignants, les crises sociales périodiques, l’environnement même dominé par l’usage abusif des téléphones, des réseaux sociaux. Aussi, la recherche de l’argent immédiat, les enfants passent une bonne partie de leurs temps à faire le taxi moto. En fin d’année, ils veulent venir faire l’examen et passer », énumère Joseph KAMANO.
A l’issue de l’identification et de l’analyse de ces problèmes, ils ont proposé quelques pistes de solutions. Il s’agit entre autres de : ne faire passer en classe supérieure que les méritants ; construire et équiper des collèges et lycées ; pérenniser la formation continue des enseignants et de respecter les engagements entre l’Etat et les partenaires. Il a été demandé également aux communautés, autorités de l’école et parents d’élèves, chacun de jouer leur rôle pour inverser cette tendance.
De Télimélé, Ousmane Dieng pour Guineematin.com
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