Siguiri : 20 cas de meurtres et viols déférés en une année

En l’espace d’un an, le commissariat central de police de Siguiri a enregistré 10 cas de meurtres et 10 cas de viols. Des affaires que la police a déférées à la justice avec leurs auteurs présumés. Et il ne s’agit là que d’une partie des crimes commis dans la préfecture au cours de cette période, a appris Guineematin.com à travers son correspondant à Siguiri.

La préfecture de Siguiri est l’une des parties de la Guinée où sévit le plus l’insécurité. Cette zone minière attire en effet, des personnes venant de partout en Guinée et d’autres pays voisins à la recherche de l’or. Et c’est à cause justement de cette ressource minière que des crimes sont régulièrement enregistrés dans cette préfecture.

Pour lutter contre cette criminalité, les services de sécurité s’activent constamment sur le terrain. Et c’est ainsi que le commissariat central de Siguiri a réussi à mettre main sur les auteurs présumés de 10 cas de meurtres et de 10 cas de viols en l’espace d’une année. Il les a entendus et a transmis les dossiers à la justice pour qu’ils soient jugés.

« Mon service a eu à déférer 10 cas de meurtres et 10 cas de viols. Il ne faut pas que les cas d’assassinats s’élèvent dans une préfecture, ce n’est pas bon pour une préfecture. Et cette liste n’est pas exhaustive, il y a beaucoup de cas de crimes qui se produisent et dont on n’arrive pas à mettre main sur les auteurs. Ces cas sont les faits des bandits.

Mais ce qui est surtout regrettable, c’est les affrontements entre les communautés qui font aussi des victimes. C’est le cas de Kissakolèn et de Niandakoro où nous avons enregistré trois cas de morts. C’est regrettable ! », a dit le Commandant Billy Traoré, commissaire central adjoint de police de Siguiri.

L’officier regrette aussi la faiblesse des moyens dont dispose son commissariat. Ce qui le rend moins efficace dans la lutte contre la criminalité dans la préfecture. « Nous n’avons pas les moyens pour combattre ces fléaux, c’est pourquoi je tends la main à la population de nous fournir les informations. Ces bandits sont logés dans les familles, dans les quartiers. Dès lors que tu constates que ton enfants a un comportement qui tend à nuire la vie publique, il faut le dénoncer », a-t-il lancé.

De Siguiri, Bérété Lancéï Condé pour Guineematin.com

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