L’équipe du Centre International de Recherche et de Documentation (CIRD) a été accueillie ce mercredi 12 septembre 2018 dans la salle de conférence du centre villageois de concertation pour le développement de Hafia. La rencontre a connu une forte mobilisation de sages, de femmes et de jeunes venus des 8 districts de la sous-préfecture.
Et pour mieux se faire entendre, les sensibilisateurs ont projeté aussi un film qui montre les effets négatifs de ces deux pratiques. Des messages qui semblent avoir convaincu Fanta Camara, matrone : « Les conseils que nous avons reçus nous renforcent davantage l’expérience. C’est difficile de convaincre quelqu’un à abandonner quelque chose qui est une tradition.
Mais au fur et à mesure qu’on démultiplie ce genre de sensibilisations, les gens vont comprendre. Nous avons suivi avec attention cette sensibilisation. Et à notre retour, nous allons faire la restitution auprès de nos pairs pour que de telles pratiques cessent dans nos collectivités », a promis cette matrone.
« Nous, en tant qu’autorité, nous ne pouvons que féliciter ces participants et les encourager à faire la restitution de ce qu’ils ont appris ici au niveau de leurs localités respectives. Nous-mêmes nous allons effectuer des déplacements au niveau de ces collectivités pour voir s’il y a de l’impact », a dit, de son côté, le sous-préfet de Hafia, Mamadou Yéro Barry.
A la fin des travaux, un groupe de dialogue communautaire a été mis en place à Hafia. Il est chargé notamment de remonter au CIRD, toutes les informations liées aux phénomènes de l’excision, et des mariages précoces et forcés dans cette sous-préfecture de Labé.
De Labé, Alpha Boubacar Diallo pour Guineematin.com