60 ans d’indépendance de la Guinée : ce qu’en disent Mackiou Sall, Makalé Traoré et Amirou Conté

C’est dans une atmosphère détendue que la Guinée a célébré le 60ème anniversaire de son indépendance, hier mardi, 2 octobre 2018. A Dubréka, des anciens ministres et des responsables politiques du pays ont vivement apprécié la cérémonie qui a regroupé une foule immense, a constaté sur place Guineematin.com à travers son envoyé spécial.

Interrogées par notre reporter, de nombreuses personnalités ont dit leur opinion sur tout le déploiement qui a entouré cette célébration.

Hadja Makalé Camara

Hadja Makalé Camara, ancienne ministre des Affaires Etrangères, dit être satisfaite de la mobilisation. « Aujourd’hui, c’est un jour mémorable pour tous les guinéens. C’est le jour où nous avons acquis notre indépendance. Donc, c’est un jour de fierté et de reconnaissance pour nos devanciers. Je suis fière d’être ici, dans ma préfecture natale de Dubréka, où j’ai grandi. Je suis satisfaite de la mobilisation réservée à cette fête ».

Amirou Conté

Pour Amirou Conté, ancien ministre de la Culture et du Patrimoine Historique, cette grandiose mobilisation prouve que la fête de l’indépendance est l’affaire de tous les guinéens. « Je pense que c’est ce qu’il faut pour la Guinée. Je lance un message d’unité, de paix, de réconciliation. Que les guinéens comprennent que c’est la politique qui nous divise. Nous devons nous donner les mains pour que la Guinée se développe maintenant. Nous sommes trop en retard et nous devons aller de l’avant ».

Mackiou Sall

De son côté, Mamadou Mackiou Sall, président sortant de la délégation spéciale de Dubréka, a fait un rappel historique de l’accession à l’indépendance. « Ça fait aujourd’hui 60 ans depuis que la Guinée a accédé à l’indépendance. C’est une fierté pour tous les guinéens. La Guinée, après le Ghana en 1957, est le premier pays de l’Afrique de l’Ouest à accéder à l’indépendance, surtout le premier pays francophone à accéder à l’indépendance ».

En outre, ce qui est plus important maintenant, ajoute Mackiou Sall, « 60 ans après l’indépendance, il y a eu des hauts et des bas que la population a subis, il y a les zones sombres de la République après 1958, il y a eu le camp Boiro, il y a eu le massacre du 28 septembre 2009. Donc, il ne faut pas quand même qu’on oublie que les pères de l’indépendance se sont battus pour nous donner cette liberté là. C’est à nous maintenant, la nouvelle génération, de nous battre pour qu’on pense au développement et surtout faire la justice, en reconnaissant les fautes commises par les différents régimes qui se sont succédé après l’indépendance », a-t-il lancé.

Propos recueillis par Saidou Hady Diallo pour Guineematin.com

Tel: 654 416 922/664 413 227

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