Alpha Condé coûte très cher à la Guinée : sa présidence augmente 103, 8 Milliards sur son budget

Au moment où les enseignants guinéens sont en grève pour réclamer un meilleur traitement salariale et que l’Etat ferme les yeux sur cette situation très dommageable aux enfants de la Guinée, le président Alpha Condé s’est offert une augmentation budgétaire de 103, 8 milliards de francs guinéens pour sa présidence !

Comme on le sait, de vives critiques avaient fusaient de toute part lorsque les députés guinéens avaient découvert, peu après leur installation, en 2014, que le budget de la présidence de la République a été fixé à plus d’un milliard de francs guinéens, sachant bien que les précédentes présidences se contentaient de quelques « petits millions ». Mais, depuis, ce budget est allé en une progression fulgurante, même si on continue de demander aux autres guinéens de serrer la ceinture…

Toujours entre deux avions, le président Alpha Condé est chaque année plus budgétivore que l’année précédente. Par exemple, en 2017, sa présidence coûtait au contribuable guinéen un Budget de 367 milliards 218 millions 589 mille GNF. Cette année, malgré le contexte économique des plus difficiles dans ce pays, le Budget de la présidence de la République a été rehaussé à 408 milliards 663 millions 056 mille GNF, soit une augmentation de 41 milliards 444 millions 468 mille GNF. Et, selon le communiqué du conseil des ministres d’hier, jeudi 18 octobre 2018, un autre réajustement est prévu dans le projet de Loi des Finances initiale 2019 pour offrir à la présidence de la République une autre augmentation de 103, 8 milliards de francs guinéens sur les 408 milliards 663 millions 056 mille GNF actuels !

A préciser qu’à part la présidence de la République, quatre Départements ministériels ont bénéficié de l’augmentation de leur budget dans le projet de Loi de finances initiale 2019. Ce sont les ministère de l’Hôtellerie, du Tourisme et de l’Artisanat (+ 2,4 Mds), le ministère des Hydrocarbures (+ 7,4 Mds), le ministère des Investissements Privés et du Partenariat Public Privé (+ 4,3 Mds) et le ministère de la Coopération et de l’Intégration Africaine (+3,5 Mds)

Alors, dans de ces conditions comment peut-on imaginer convaincre les partenaires sociaux qu’ils doivent continuer à percevoir des salaires de misère ?

A suivre sur Guineematin.com

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