Dans son discours de circonstance, Son Excellence Jean-Marc Grosgurin a rappelé qu’il y a un siècle que l’armistice de 1914-1918 est venu mettre un terme au combat meurtrier de la 1ère guerre mondiale. A cet affrontement interminable nation contre nation, peuple contre peuple, poursuit le diplomate, le 11 novembre 1918, un grand soupire traverse la France après que l’armistice ait été signé. « Enfin, après quatre interminable années de bruit et de fureur, de nuit et de terreur, les armes se taisent sur le front Occidentale. Enfin, le vacarme funeste laisse place à la clameur allègre, s’élève de volets de cloche en sonneries de clairons ; d’esplanade de grandes villes en place de village. Partout, on célèbre avec fierté la victoire de la France avec ses alliés. Nos poilus ne se sont pas battus pour rien, ils ne sont pas morts en vain. La patrie est sauvée, la paix enfin va revenir. Mais, partout aussi, on constate le gâchis et on éprouve d’autant plus le deuil. Là, un fils pleure son père ; ici, un père pleure son fils. Là comme ailleurs, une veuve pleure son mari. Et, partout, on voit défiler de cortèges de mutilés », a rappelé l’ambassadeur.
En outre, Son Excellence Jean-Marc Grosgurin a salué la bravoure des soldats africains qui ont donné leurs vies pour la France. « C’est d’abord un hommage et beaucoup de respect pour tous ceux qui sont venus, y compris venus de loin, d’Afrique, d’Amérique et du pacifique pour défendre une patrie qu’ils ne connaissaient pas forcement. Un hommage à tous ceux qui sont tombés, un hommage aussi à ceux qui continuent de tomber pour défendre notre patrie. Et puis, un message aussi de vigilance pour faire en sorte qu’un tel conflit, une telle horreur, une telle barbarie ne se reproduise plus. Et, c’est aussi le sens que le président Macron a voulu donner à la cérémonie du 11 novembre qui est marquée cette année par le forum de Paris pour la paix, avec la présence de plus de 70 Chefs d’Etat et de gouvernement ; et puis, de nombreuses ONG, d’experts, des historiens et des journalistes. Pour réfléchir sur la précarité de la paix et aussi promouvoir toujours le multilatéralisme qui est le socle important qui nous permet aussi de préserver la paix ».
Ibrahima Sory Diallo pour Guineematin.com
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