C’est dans une ambiance de fête que s’est clôturé ce sixième congrès de l’USTG. Au terme de trois jours de travaux, les congressistes, venus de Conakry et de l’intérieur de la Guinée, ont renouvelé l’instance dirigeante de la structure. Le sortant, Louis M’bemba Soumah, passe la main à une nouvelle équipe, plus rajeunie et composée de beaucoup de femmes.
Désormais, c’est Abdoulaye Sow de la FESABAG (Fédération Syndicale Autonome des Banques, Assurances et Micro-finances) qui est le secrétaire général de l’USTG. Son adjoint n’est autre qu’Aboubacar Soumah, celui qui empêche le gouvernement de dormir. Le bureau exécutif comprend au total 35 membres.
Dans son discours, le président d’honneur de l’USTG, Louis M’bemba Soumah, a dit que « l’USTG a un long chemin à parcourir. Mais, c’est sûr et certain que ce chemin sera débroussaillé comme il la faut, et l’USTG arrivera à destination dans les meilleures conditions. N’en déplaise à nos détracteurs, ce congrès est un véritable et grand congrès. Il a été fait au vu et au su de tout le monde. Ce nouveau bureau vous promet, je ne dis pas des monts et des merveilles, de changer les conditions de vie et de travail des travailleurs. Et pour cela, nous allons commencer par nos camarades enseignants. La bagarre a commencé, nous allons la terminer. Tout ce que nous vous demandons, c’est de nous réunir en rangs serrés, d’être sincères entre nous. Avec tout cela, nous réussirons notre combat ».
Pour sa part, le nouveau secrétaire général de l’USTG, Abdoulaye Sow, a rendu un vibrant hommage à Louis M’bemba Soumah, « qui a su partir à temps ». Ensuite, pour monsieur Sow, « aujourd’hui est un grand jour. Le bureau exécutif de l’USTG est élu à un moment où il y a beaucoup de problèmes dans notre pays, notamment la grève des enseignants. Pace que, beaucoup pensent que pour régler la grève des enseignants, il faut menacer, il faut intimider, il faut geler les salaires… Je voudrais dire aux autorités de la République, au peuple de Guinée, que l’USTG souhaite que les parties se retrouvent autour de la table, discutent ensemble du possible, pour que nous puisions sortir de cette situation conflictuelle. Ce schéma dont je parle est valable pour tous les problèmes qui assaillent actuellement notre pays. L’USTG sera une grande solution pour ce pays », a laissé entende le tout nouveau patron de l’USTG.
La cérémonie a été marquée par l’absence des autorités au moment où un autre groupe a organisé à Mamou un congrès de l’USTG. Une rencontre qui a également accouché d’une nouvelle structure dirigeante de la centrale.
Alpha Mamadou Diallo pour Guineematin.com
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