L’ex maire de la commune rurale de Kinièbakoura, dans la préfecture de Siguiri, a été mis aux arrêts, hier mercredi, 21 novembre 2018. Malik Kéita, accusé par l’autorité sous-préfectorale d’être le cerveau des violences enregistrées de 2013 à nos jours dans la localité, a été déféré à la prison civile de Siguiri, rapporte le correspondant de Guineematin.com basé dans la préfecture.
Malik Kéita a occupé la tête de la commune rurale de Kinièbakoura de 2005 à 2014 sous la bannière du Parti de l’Unité et du Progrès (PUP). A l’occasion des élections locales du 04 février dernier, monsieur Kéita a été élu conseiller sous les couleurs de l’UFR (Union des Forces Républicaines).
Selon nos informations, son arrestation, intervenue hier mercredi, serait liée aux nombreuses scènes de violence que la commune rurale a connues ces derniers temps.
Interrogé sur la question, le sous préfet de Kinièbakoura, Souleymane Camara, a confié à notre reporter que « Malik Kéita est arrêté dans le même cadre que le président du district de Kinièbakoura.
Tous les problèmes de Kinièbakoura, c’est lui. En 2013, au moment où on devait installer la délégation spéciale, il a incité les jeunes qui sont venus brûler les motos qui appartenaient aux militants du RPG, avant de les frapper. Il tient des réunions nocturnes avec les jeunes pour empêcher le maire de travailler. Il a dit qu’il ne peut pas construire la mairie et que quelqu’un d’autre occupe les bureaux. Il est arrêté pour répondre de ses actes ».
L’ex maire, Malik Kéita a été déféré à la prison civile de Siguiri, ce jeudi 22 Novembre 2018.
De Siguiri, Bérété Lanceï Condé pour Guineematin.com
