La rencontre politique, tenue au siège du PADES à Nongo, a été présidée par Mohamed Bachir Diallo, membre de la coordination du parti, en présence de plusieurs cadres et militants. La grève générale et illimitée dans le système éducatif, déclenchée depuis le 3 octobre dernier, ne fait que perdurer. Face à cette crise, le PADES invite le gouvernement et SLECG à renouer le fil du dialogue pour une reprise des cours dans les écoles.
Donc aujourd’hui, il y a un problème parce qu’il n’y pas de relève pour la Guinée. Il faut qu’il y ait de relève, il ne faut pas que le gouvernement tire la ficelle sur le syndicat. Le syndicat est en train de faire son travail, parce que le syndicat est en train de défendre les intérêts matériels et moraux des travailleurs. Lorsque les enseignants demandent l’augmentation de leurs salaires, c’est tout à fait légitime », rappelle Mohamed Bachir Diallo.
Par ailleurs, le président de séance va inviter les Guinéens à l’unité et la compréhension mutuelle.« L’unité nationale est une cause juste qui doit être soutenue par tous les Guinéens. C’est une question historique, politique, socioculturelle. De d’un, au plan socioculturel, avec le métissage des guinéens ; de deux, malgré la pluralité des partis politiques, dans chaque coin donné, se retrouvent tous les guinéens dans la paix.
Les réalisations, les acquis que nos parents ont laissé d’avant l’indépendance à maintenant, doivent être gardés. Nous appelons, surtout les jeunes, à l’unité nationale et à une compréhension progressive. Qu’ils prouvent que personne ne doit léser son prochain… Nous invitons tout le monde au respect des lois de la République », a lancé monsieur Diallo.
Parlant de la militarisation de certains axes routiers de Conakry, Mamadou Lamarana Sow dira que « la circulation des personnes et de leurs biens est garantie par la Constitution guinéenne. Le droit de manifester est garantie par les lois guinéennes. Nous demandons au gouvernement de sécuriser les citoyens, mais de laisser manifester ceux qui le veulent, puisque c’est leur droit. Ceux qui manifestent aussi doivent laisser les autres circuler librement ».
Mamadou Laafa Sow pour Guineematin.com