Sit-in du SLECG : 4 enseignants arrêtés à Kaloum

Quatre nouveaux enseignants ont été arrêtés en marge du sit-in appelé, ce lundi, 26 novembre 2018, par le SLECG. Plusieurs enseignants s’étaient mobilisés pour aller protester devant la Primature contre le gel de leurs salaires. Les forces de l’ordre les ont dispersés et ont procédé à quelques interpellations, a appris Guineematin.com à travers un de ses journalistes.

A l’appel du bureau exécutif national du SLECG, plusieurs enseignants en service à Conakry, ont tenté de rallier la Primature où ils comptaient organiser un sit-in pour protester contre le gel de leurs salaires. Mais, les manifestants ont été stoppés au niveau de la mosquée sénégalaise, à une centaine de mètres de la Primature. Comme d’habitude, les forces de l’ordre ont fait usage de gaz lacrymogènes pour les disperser.

Les enseignants ont rebroussé chemin et sont allés se regrouper devant le siège de l’USTG. Sur les lieux, Saa Leno, le premier secrétaire chargé à l’organisation du bureau exécutif national du SLECG, a annoncé l’arrestation de quatre enseignants, déplorant encore une fois encore l’attitude des autorités guinéennes. Il a invité les enseignants à poursuivre, malgré tout, le combat jusqu’à la satisfaction de leurs revendications.

« Là où nous sommes, la colère doit être gérée. Que tout enseignant gère sa colère. Qu’on se retienne pour la libération de nos collègues arrêtés. Et, nous lançons un appel aux enseignants et enseignantes de Guinée de poursuivre le mot d’ordre de grève. Nous allons essayer de libérer nos collègues. Nous ne sommes pas contre les enfants de Guinée, nous ne sommes pas contre la population de la Guinée, nous ne sommes pas contre le gouvernement guinéen. Nous demandons juste l’amélioration de nos conditions de vie et de travail », a déclaré Saa Leno.

A noter que l’arrestation des quatre enseignants interpellés ce lundi, coïncide avec la condamnation des six autres arrêtés jeudi dernier à Kaloum. Ces derniers ont été reconnus coupables d’attroupement illégal par le TPI de Kaloum qui les a condamnés à 6 mois de prison assortis de sursis.

Mamadou Laafa Sow pour Guineematin.com

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