Conakry : journée de concertation entre des activistes de l’éducation et l’Etat

Plusieurs ONG évoluant dans le secteur éducatif en Guinée ont pris part à un atelier de concertation qui a eu lieu le samedi, 22 décembre 2018 à Conakry. La rencontre a été organisée par l’ONG GAED en partenariat avec la Banque Ecobank. Elle visait à échanger avec l’Etat et le secteur privé sur les difficultés que rencontrent les activistes de la société civile sur le terrain, a constaté un reporter de Guineematin.com qui était sur place.

Actuellement, les ONG, notamment celles évoluant dans le secteur éducatif en Guinée, font face régulièrement à plusieurs difficultés. Des difficultés liées entre autres, à leurs démarches administratives et à la réalisation de leurs projets sur le terrain. C’est pourquoi l’ONG Guinean Alliance for Education and Development (GAED) a organisé cet atelier. Elle a réuni d’autres ONG concernées par la question, le gouvernement guinéen et d’autres acteurs du secteur privé pour échanger autour de la question.

« Nous sommes là aujourd’hui pour avoir des discussions avec des membres du gouvernement, des hautes autorités du pays, et des privés, pour qu’on puisse trouver des solutions aux problèmes des ONG ici en Guinée. Parce qu’il y a certaines ONG, les plus petites comme GAED, qui n’ont pas toutes les informations nécessaires pour avoir les papiers d’exonération pour les biens qu’on envoie dans ce pays. Donc c’est pourquoi nous sommes là pour qu’on puisse trouver une solution à cela », a expliqué Mamadou Keïta, le président de l’ONG GAED.

C’est le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique qui a représenté le gouvernement guinéen à cette rencontre. Abdoulaye Yéro Baldé a salué cette initiative mais aussi toutes les actions de l’ONG GAED en faveur du renforcement du système éducatif guinéen. « Bien que l’ONG soit installée aux États-Unis, elle apporte sa contribution à l’édification du système éducatif guinéen.

Elle a fait déjà des dons d’ordinateurs aux Universités, notamment à Sonfonia, Labé, N’Zérékoré, des dons de vélos à des élèves qui ne peuvent pas se rendre à l’école facilement dans les zones rurales, mais aussi des dons de livres pour la maison des jeunes de Nongo. Tout cela concoure à former les jeunes guinéens. Et, la formation n’a pas de prix, parce que c’est le capital humain lui-même qui fait le développement d’un pays », a dit le ministre Abdoulaye Yéro Baldé.

Au cours de cette rencontre, les différentes parties ont échangé sur les démarches que chaque acteur concerné doit mener pour faciliter les interventions des ONG dans le secteur éducatif guinéen.

Fatoumata Djouldé Diallo pour Guineematin.com

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