Baisse de 500 GNF sur le prix du carburant : Dansa Kourouma pas satisfait

Dansa Kourouma, président du conseil national des organisations de la société civile
Dr. Dansa Kourouma, président du CNOSC

La décision du gouvernement guinéen de baisser le prix du carburant continue de susciter des réactions au sein de la classe politique et de la société civile. Interrogé sur le sujet par Guineematin.com, Dr Dansa Kourouma, président du Conseil National des Organisations de la Société Civile Guinéenne (CNOCSG) s’est dit non satisfait de cette mesure. L’activiste de la société civile estime que la réduction de 500 francs sur le prix du litre annoncée par le gouvernement n’est pas suffisante et souligne qu’un effort supplémentaire est nécessaire de la part des autorités.

« On n’est pas d’accord que le prix du carburant soit continuellement subventionné, mais sa fixation ou sa variation doit être fixé conformément au prix du baril au niveau du marché international. Et aujourd’hui, le prix du baril s’est dévalué et c’est important que le gouvernement respecte cet engagement de la flexibilité du prix à la pompe. (…) En tenant compte du prix actuel sur le marché international, 9000 serait raisonnablement acceptable. Mais 9500, il y a encore de l’effort à fournir pour que son impact soit perceptible sur le panier de la ménagère. Donc, un effort supplémentaire est nécessaire pour permettre aux populations de tirer profit de ces efforts du gouvernement », a-t-il réagi.

Le président du CNOSCG annonce justement des concertations à venir entre la société civile et le gouvernement autour de cette question. « Nous allons avoir des rencontre avec le gouvernement : le ministre des Hydrocarbures et le Premier ministre que j’aurai l’opportunité de rencontrer demain. Et, nous allons commencer les discussions. A ce stade, nous devons donner la primauté au dialogue avec le gouvernement. C’est pour que des calculs ou des arguments suffisants soient présentés devant la partie gouvernementale pour justifier notre insatisfaction par rapport aux 9500 francs.

Maintenant, je ne peux pas présager ce qui va se passer dans ces discussions, parce qu’il faut aller consulter avant de savoir ce qui va se passer après. Donc, ma plateforme (CNOSCG, NDLR) avec d’ailleurs les forces sociales, sont totalement résolues à rentrer en discussion avec le gouvernement pour examiner les arguments qui ont amené à fixer le prix à 9500 GNF», a dit l’activiste de la société civile.

Ibrahima Sory Diallo pour Guineematin.com

Tél. : (00224) 621 09 08 18

Facebook Comments Box