L’UFR sur les élections législatives : « il y aura un glissement de calendrier, c’est sûr… »

L’arrêt rendu, il y a quarante huit heures, par la Cour Suprême, se déclarant incompétente à juger du holdup électoral à l’exécutif communal de Matoto, et le respect du calendrier des législatives continuent d’alimenter les débats dans la cité. Ces deux sujets ont été évoqués au siège de l’Union des Forces Républicaines (UFR) ce samedi, 2 février 2019. C’était à l’occasion de l’assemblée générale du parti, conduite par le vice président Elhadj Ibrahima Bangoura, entouré de ses principaux collaborateurs, a constaté sur place Guineematin.com à travers un de ses reporters.

Par rapport à la situation de la commune de Matoto, où la Cour Suprême s’est déclarée incompétente à juger de cette affaire, Ibrahima Bangoura dira que le mieux serait de reprendre le vote pour la mise en place de l’exécutif communal. « Nous, nous avons signé une convention avec le RPG pour la mise en place des exécutifs communaux. Pour Matoto, nous sommes ensemble avec le RPG. Cela dit, ce que j’ai cru entendre et lu, que la Cour Suprême a dit qu’elle était incompétente. Dans sa décision, elle a renvoyé les parties à mieux se pourvoir, c’est-à-dire d’aller vers le tribunal de Mafanco en l’occurrence. Je crois que ce qu’on doit faire, c’est de reprendre ces élections tout simplement. Parce que les élections ne sont pas arrivées à leur terme. A partir de là, il faut reprendre les élections. Elles n’ont pas été achevées ».

Quant aux élections législatives, initialement prévues au premier semestre de l’année 2019, Elhadj Ibrahima Bangoura estime que l’organisation desdites élections, ne se fera pas à date. « Je pense qu’il y aura un glissement de calendrier. Ça, c’est sûr. Parce que, la condition que nous avons nous même demandée pour que ces élections se tiennent, notamment la révision du fichier, n’est pas encore faite. Donc, si le fichier n’est pas révisé, je ne crois pas que les élections là se tiendront. Ça, c’est une exigence que nous avons. Mais, ce que nous demandons aussi, la révision du fichier ne doit pas s’éterniser. Ça, aussi c’est une autre exigence. Il faudrait que les élections aient lieu le plus rapidement que possible. Les législatives sont arrivées à échéance, il faut les organiser. Il ne faut pas attendre jusqu’en 2020 pour les organiser »a-t-il précisé.

A la question de savoir si l’UFR va siéger ou pas, monsieur Bangoura répond : « nos structures sont en train de se concerter. Nos structures n’ont pas achevé les consultations pour dire si oui ou non nous devons siéger à l’Assemblée Nationale. La concertation continue », a-t-il laissé entendre.

Saidou Hady Diallo pour Guineematin.com

Tel : 654 416 922/664 413 227

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