Éducation : une autre grève en perspective à l’élémentaire et au secondaire

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Les contractuels qui ont été utilisés par le gouvernement guinéen pendant la période de grève déclenchée par le Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG) menacent d’abandonner les salles de classe et libérer les élèves à compter du jeudi, 14 février 2019, pour protester, dit-on, contre le refus du ministre de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation (MENA), Mory Sangaré d’entendre raison, a appris Guineematin.com d’une source très proche du dossier.

Après la signature du protocole d’accord entre le gouvernement guinéen et le Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG) à l’origine de la crise qui a secoué le secteur de l’éducation pendant près de 3 mois, les contractuels qui ont donné des cours à l’élémentaire et au secondaire durant toute la période de la grève se sont tournés vers le Ministère de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation (MENA) pour les primes et l’intégration à la Fonction Publique (FP) promises au départ par le pouvoir central alors confronté à l’intransigeance du camarade Aboubacar Soumah et alliés.

Ils ont finalement appris que les choses ne vont pas être aussi faciles qu’ils ne l’imaginent : l’intégration se fera par tranche de 3.500 mais les deux parties ne s’entendent ni sur la méthodologie proposée par le département de tutelle, ni sur le nombre de contractuels au total à intégrer à la Fonction Publique.

Les représentants des contractuels exigent que tous ceux qui ont offert leurs services pendant la période de la crise soient intégré et en même temps, conformément à ce qu’ils ont cru comprendre lorsque le gouvernement guinéen lançait l’appel à la mobilisation générale pour prendre le relai dans les salles de classe. Ce qui semble être irréaliste et irréalisable pour l’Etat guinéen.

« Si jusqu’à jeudi prochain, Mory Sangaré n’accède pas à la demande des contractuels dont les représentants ont été reçu à son département, nous allons abandonner les salles de classe et mettre les enfants dans la rue, parce que l’essentiel des cours sont donnés en majorité par des contractuels » a confié sous le couvert de l’anonymat un contractuel en prestation à Labé. Il semble que des consultations et concertations entre contractuels se déroulent actuellement dans tout le pays, pour justement préparer cet autre bras de fer avec le gouvernement guinéen, à travers le Ministère de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation (MENA).

De Labé, Idrissa Sampiring DIALLO pour Guineematin.com

Tél. : (00224) 622 269 551 & 657 269 551 & 660 901 334

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