Viol sur une fille de 12 ans : Kaba Keïta, 45 ans, condamné à 5 ans de réclusion criminelle

Kaba Keïta, un boulanger de 45 ans, vient d’écopé de 5 ans de prison pour le viol d’une fille, âgée de 12 ans. Le verdict est tombé ce Lundi, 11 Février 2019, au tribunal de première instance de Dixinn, délocalisé à la mairie de Ratoma, rapporte un journaliste de Guineematin.com a suivi l’audience.

Les faits reprochés à Kaba Keïta remontent au mois d’Août 2018 à Yembeya, dans la commune de Ratoma. Et, à l’ouverture de son procès (le 04 Février dernier), l’accusé avait plaidé coupable des charges articulées contre lui. Il a d’ailleurs admis avoir couché cinq (5) fois avec sa victime qu’il amadouait avec du pain ou de l’argent.

« La fille venait souvent chez moi. Je lui donnais du pain ou de l’argent, 3000 ou 5000 francs. Parfois, je lui donnais des habits à laver. Un jour, je lui ai proposé de coucher avec moi. Elle a accepté. On l’a fait dans la boulangerie. Au total, on a couché ensemble cinq (5) fois », avait-il déclaré devant le tribunal.

Dans ses réquisitions, le ministère public a fustigé le comportement de Kaba Keïta qui « a trompé une petite fille pour coucher avec elle dans une boulangerie, un endroit où on fait le pain, un aliment qui ne se lave pas avant d’être consommé ». Bakary Camara, le procureur audiencier avait d’ailleurs demandé au tribunal de condamner l’accusé à dix ans de réclusion criminelle à temps. Et, ce lundi, le tribunal a rendu son verdict dans cette affaire.

« Le tribunal, statuant publiquement, contradictoirement, en matière criminelle et en premier ressort, après en avoir délibéré (…) reconnait Kaba Keïta coupable des faits de viol. Et, pour la répression, le condamne à 5 ans de réclusion criminelle à temps. Sur l’action civile, constate le désistement de la partie civile », a dit le juge Mafering Camara.

Présente dans la salle d’audience, la mère de monsieur Kaba Keïta a fondu en larmes après l’annonce de ce verdict. « Eh ! Manguè (eh ! Autorités), Eh ! Manguè », répétait-elle les yeux larmoyants.

Mamadou Baïlo Keïta pour Guineematin.com

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