Tribunal de N’zérékoré : 248 affaires, dont 41 dossiers criminels, traitées en 2018

Le Tribunal de Première Instance (TPI) de N’zérékoré a organisé, ce mardi, 12 février 2018, une rencontre d’échange d’idées entre les acteurs de la chaîne pénale, les chefs de quartiers, les responsables sanitaires, les syndicats de transports ainsi que la société civile. Cette rencontre, présidée par l’empereur des poursuites judiciaires, a connu la participation des représentants des institutions internationales ainsi que celui du bureau des sages de N’zérékoré, rapporte le correspondant de Guineematin.com basé dans la préfecture.

Sidiki Kanté

Dans son discours, le procureur de la République près le TPI de N’zérékoré, Sidiki Kanté, a salué la présence des invités avant de décliner l’objectif de la rencontre. « La réunion des acteurs de la chaîne pénale a été convoquée pour les informations à donner et à recevoir, puisque c’est des échanges d’idées. Il s’agit tout simplement de donner les informations, au niveau de la justice, des activités que nous menons dans divers domaine avec les officiers de police judiciaire, avec les autres acteurs de la chaîne pénale et également à l’interne, les activités judiciaires, notamment les décisions rendues dans les affaires au niveau correctionnel ou criminel ».

Au niveau du bilan des activités réalisées pour l’année 2018, le procureur dira que 41 affaires criminelles ont été jugées. Selon lui, des condamnations à des peines allant de 5 à 25 ans de réclusion criminelle à temps et 25 ans de réclusion criminelle à perpétuité et 207 affaires correctionnelles avec des infractions allant de 1 mois à 5 ans, ont été prononcées. « Cette année, nous avons jugé 41 affaires criminelles et ces jugements continuent… Au niveau correctionnel, c’est-à-dire les délits, nous avons traité 207 dossiers correctionnels et chaque fois que les dossiers arrivent, alors, ils sont au plus vite traité ».

En outre, le Procureur a salué la présence des chefs de quartier avant de les inviter à faciliter le travail des officiers de police judiciaire, quant à interpellation des présumés malfrats et des citoyens dans leurs quartiers respectifs. « Jamais c’est écrit que les convocations doivent passer par les chefs de quartiers. Alors, le responsable de quartier n’est qu’une courroie de transmission. Le chef de quartier doit être plus proche de la victime que celui qui est poursuivi. C’est pourquoi, il doit être rapidement avec l’officier de police judiciaire pour diligenter les gens qui sont meurtris dans leurs droits. Les officiers de police judiciaire avec les chefs de quartier, le courant doit passer normalement, si nous voulons la paix dans notre cité, parce que c’est la même mission », a rappelé Sidiki Kanté.

De N’zérékoré, Foromo Gbouo LAMAH pour Guineematin.com

Tél : (00224) 620 16 68 16/666 89 08 77

Facebook Comments Box