N’zérékoré : un Nigérian assassiné par des inconnus

Un ressortissant nigérian qui travaillait dans un magasin de vente de colas a été assassiné dans la nuit du dimanche à ce lundi, 18 février 2019 à N’Zérékoré. Des individus non identifiés l’ont ligoté et l’ont poignardé à plusieurs endroits. Son corps a été retrouvé ce lundi matin dans une mare de sang, rapporte le correspondant de Guineematin.com à N’Zérékoré.

La victime se nomme Adamo Abdoulaye, un nigérian âgé d’une quarantaine d’années, marié et père de 5 enfants. Il travaillait dans un magasin de vente de colas situé dans le quartier commercial de la ville de N’Zérékoré. C’est là que des personnes non encore identifiées sont venues l’assassiner dans la nuit du dimanche à ce lundi, 18 février 2019.

« Nous avons été saisis tôt ce matin par une plainte d’un citoyen Nigérian, Illiace Diallo, qui travaille dans le même magasin que le défunt, pour nous informer que son frère, Adamo Abdoulaye, a été assassiné par des malfrats dans la nuit du dimanche au lundi, 18 février 2019 dans le magasin où le défunt prenait garde.

Aussitôt, nous avons informé la hiérarchie et nous nous sommes rendus sur les lieux. Arrivé, on a trouvé effectivement le corps du jeune ensanglanté. Après le constat, on a trouvé que le défunt a été poignardé à plusieurs reprises au niveau de la tête, du cou et sur le corps, ses bras attachés. Et, selon les magasiniers, une somme de 2 millions 800 mille francs a été retrouvée au lieu du drame mais une somme de 900 000 francs et des pièces de jeton ont été emportés par les malfrats », explique sous anonymat une source policière.

Tamba Kèmo Camara

De son côté, Tamba Kèmo Camara, le responsable du secteur 2 du quartier commercial où l’assassinat a eu lieu, a regretté ce drame avant d’appeler à la vigilance et à la fin de l’impunité pour les criminels. « C’est très dangereux. On vient tuer comme ça sans qu’on sache qui l’a fait, pourquoi il l’a fait. Les jeunes n’ont qu’à se connaître dans le quartier. Dès qu’on voit un nouveau, on doit demander d’où il vient, qui il est.

Parce que ce n’est pas la gendarmerie ni la police qui va venir faire ça pour nous. C’est entre nous les citoyens. Et quand un bandit est arrêté, on ne doit pas le relâcher. Mais, ils vont dire qu’il y a les droits de l’Homme, mais celui qui a été tué aussi avait des droits. Et, le droit de celui qui a tué ne doit pas primer sur celui de la victime », a dit le responsable local.

A noter que le corps de Adamo Abdoulaye a été remis à ses compatriotes nigérians avec lesquels il travaillait dans ce magasin. Et, la police a ouvert une enquête pour tenter de retrouver les auteurs de ce crime.

De N’zérékoré, Foromo Gbouo Lamah pour Guineematin.com

Tél : +224620166816/666890877

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