Lettre ouverte aux extrémistes de tous bords

En écrivant cette note, je m’adresse surtout à ceux qui s’agitent aujourd’hui oubliant un passé récent qui est encore et pourtant vivace dans les esprits et dans nos mémoires.

Je dirai aussi à ceux qui ont oublié ce passé qui a fait des ravages de comprendre que ce message veut dire que rien n’est éternel. En tout cas pas ce pouvoir d’Alpha Condé qui nous fait jaser et où les extrémistes rivalisent d’ardeur pour paraître et faire plaisir en même temps au diable.

Ce diable va disparaître et nous laisser ici en tout ceux que le Dieu Tout Puissant prêtera vie jusqu’au delà du régime de Monsieur Condé.

Comme Sékou Touré et d’autres, Alpha Condé partira de cette terre des hommes et rejoindra le royaume du silence puisqu’il est mortel.

Quel héritage va nous laisser Alpha Condé, qui va bénéficier de cet héritage et qui va être victime de cet héritage ? Dans un proche avenir, ceux qui survivront de son régime le sauront.

Comme du temps de la révolution du responsable suprême de la révolution qui a supprimé l’essentiel de ce que la Guinée avait de cadres intellectuels, de riches commerçants et industriels et de planteurs, ceux qui sont aux affaires profitent de leur position sociale pour faire du tort à une grande partie de la population.

Avec l’appui de certains extrémistes, ceux-là même qui exécutaient soit les ordres du guide de la révolution ou eux-mêmes prenaient des initiatives pour éliminer des cadres rivaux puisqu’ils cultivaient soit un complexe d’infériorité, soit parce que seulement ces cadres avaient de belles femmes.

Ils en ont profité pour éliminer à tort des guinéens dans le tristement célèbre camp Boiro de Conakry. Ils en ont éliminé soit par fusillade, soit par pendaison, soit la Diète noire.

Ils sont connus ces tortionnaires qui ont accusé, tué et pillé leurs biens ces tortionnaires qui finalement après la disparition du guide suprême de la révolution se sont retrouvés nus, sans défense et donc, livrés à eux-mêmes.

Après la prise du pouvoir puisqu’on parle de coup d’état à tort, le pouvoir était dans la rue pour preuve, chacun de ces tortionnaires héritiers voulait s’en accaparer et ce qui devait arriver arriva.

Ces extrémistes ont été arrêtés et ont payé à la place du guide de la révolution pour lequel ils prétendaient avoir agit. Ils ont été tous passés par les armes sans rancune et ils n’étaient pas nombreux ceux qui ont aidé les nouveaux orphelins à pleurer et d’ailleurs personne n’osait pleurer à chaudes larmes puisque ceux qui devaient pleurer savaient bien ce que leurs parents ont fait.

Maintenant, nous sommes sous un autre régime qui étrangement ressemble à celui de la dictature morte il y a 35 ans. La seule différence, c’est parce que nous sommes à l’heures d’internet, de facebook, des radios libres et de la parole libérée, grâce au temps et en partie au Général Lansana Conté.

De nos jours, il y a des gens qui tuent, blessent, insultent, violentent dans une impunité garantie puisque la force publique est à disposition, parce que les moyens humains et financiers sont à disposition, mais cela c’est pour un temps, très minime d’ailleurs.

Le temps passé a été douloureux, il a été meurtrier, sanguinaire, arrogant et violent.

Alors, ceux qui disent aujourd’hui « nous sommes au pouvoir et nous sommes forts » doivent savoir que seul le pouvoir de Dieu est éternel et la sanction de Dieu est plus douloureuse que celle des hommes.

Que les proches de ceux qui sont morts, que les blessés ou victimes de pillages et de harcèlement ces dernières années continuent de prier et fassent des sacrifices. Dieu les vengera.

Vive la Guinée

Un citoyen guinéen

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