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Menaces de grève du SLECG et du SENAESURS : le SNE s’inquiète et tire la sonnette d’alarme

Alors qu’une double menace de grève plane au-dessus du secteur de l’éducation nationale, le SNE sort pour tirer la sonnette d’alarme. Le Syndicat National de l’Education craint que les menaces de grève brandies par le SLECG et le SENAESURS ne perturbent les écoles et les universités du pays. Ce qui porterait atteinte à la bonne formation des élèves et étudiants guinéens.

Pour éviter une telle situation, le SNE propose au gouvernement un certain nombre de solutions, notamment l’organisation d’un forum national inclusif sur le dialogue social. La structure syndicale de l’éducation l’a fait savoir à travers une déclaration rendue publique ce mardi, 09 avril 2019.

Ci-dessous, Guineematin.com vous propose cette déclaration

Syndicat National de l’Education

                         SNE                                                                                     

    N° 004/BEN/SNE/2019

                                                     DECLARATION

       Camarades Enseignants et Syndicalistes de tous bords confondus.

 Chers gouvernants, acteurs de la société civile, parents d’élèves et amis de l’école.        

     Après deux trimestres de cours, sur fond d’instabilité dans nos concessions scolaires affectant négativement le niveau et la qualité de l’enseignement- apprentissage, une nouvelle crise s’annonce en milieux scolaire et universitaire. Face à Cette situation qui n’honore personne et qui risque d’hypothéquer l’avenir de nos enfants, le SNE interpelle le gouvernement et ses partenaires sociaux à plus de responsabilité.

Ayant Constaté  un taux d’échec exceptionnel aux  différents examens nationaux session 2018 dû à une paralysie partielle ou complète de notre école, il devient désormais urgent voire impérieux de savoir raison gardée de part et d’autre afin de sauver  cette année scolaire.  

     Au regard de la situation  actuelle inquiétante provoquée par le manque d’inclusivité dans le processus d’assainissement du fichier de l’éducation, le Syndicat National de l’Education regrette :

  1. L’incapacité de tout un gouvernement à trouver des solutions définitives aux crises qui minent le secteur de l’éducation il ya de cela quatre  ans ( 2016 – 2017- 2018 – 2019)
  2. Le rôle nocif des businessmen des crises qui créent, entretiennent et offrent leur médiation  au prix des sommes d’argent  sonnantes et trébuchantes ;
  3. Le dysfonctionnement dû à une sédentarisation très poussée des cadres du ministère de l’éducation nationale et de l’alphabétisation qui est  d’ailleurs le seul ministère souvent secoué par des crises scolaires récurrentes.
  4. Le retard accusé dans la régularisation de la situation des enseignants contractuels qui ont évité de justesse aux élèves de la république  le syndrome d’une année blanche, alors que le président de la république a instruit au Ministre de l’Education Nationale de les reverser dans le personnel du corps enseignant.
  5. Le manque de loyauté chez certains administrateurs scolaires publics ;
  6. De graves anomalies ont été  constatées dans le processus d’assainissement du fichier de l’éducation notamment à conakry mettant ainsi en doute la sincérité et la crédibilité de tout le processus ;

Pour remédier à ces problèmes, le SNE propose :

  • L’organisation d’un forum national inclusif sur le dialogue social ;
  • La participation de toutes les structures syndicales dans le processus d’assainissement du fichier de l’éducation afin d’obtenir un résultat fiable et consensuel;
  • La régularisation de la situation des enseignants contractuels dans un bref délai ; etc.
  • L’envoi des agents recenseurs indépendants dans les 30 centres de recherche, et les  17instituts et  universités tel que recommandé par le syndicat du supérieur(SNAESURS) structure syndicale  à  laquelle le SNE reste solidaire.

Vive le mouvement syndical guinéen;

Vive le SNE

Vive l’école guinéenne.

                                                                                           Conakry, le 09 avril 2019

                                                          Le Secrétaire Général

                                                                                              Michel Pépé BALAMOU

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