Faranah : Koumba Camara accusée d’avoir tué sa coépouse à coups de bâtons à Songoyah

Les cas de meurtre commencent à prendre de l’ampleur dans la sous-préfecture de Songoyah, située à 45 kilomètres de la commune urbaine de Faranah. Après la mort récente par balles d’un homme de 40 ans, c’est une femme âgée de 30 ans qui a été tuée à coups de bâtons par sa coépouse le mardi, 23 avril 2019, rapporte le correspondant de Guineematin.com basé dans la préfecture.

En l’espace d’un mois, deux cas d’assassinats se sont produits dans cette sous-préfecture. Le dernier cas en date a coûté la vie à une nourrice, du nom de Makoura Camara. Selon nos informations, la victime aurait été tuée à coups de bâtons par sa coépouse, Koumba Camara, âgée de 35 ans.

Joint au téléphone par notre reporter, le sous-préfet de Songoyah, Naman Kourouma, est revenu sur les circonstances du drame. « Nous avons été informés aux environs de 20 heures par le maire de la commune rurale qu’une femme du nom de Makoura a quitté le village pour aller casser du bois à un (1) kilomètre du village, derrière l’école. Arrivée là-bas, elle voulait faire tomber un bois, le bois là a pris le sens contraire. Finalement, le bois est tombé sur elle. Elle a rendu l’âme. C’était la première version. Alors, nous avons aussitôt appelé le gendarme pour aller faire le constat. Arrivé sur les lieux, le gendarme a fait les premières enquêtes. Les conclusions de ces enquêtes ont révélé que la jeune femme a été assassinée par sa coépouse. Elle a assassiné sa coépouse avec des bâtons qu’elle a utilisés pour assommer cette pauvre femme. Quand elle a assommé sa coépouse, elle a pris le corps pour déposer à quelques 30 mètres du lieu du drame et elle est rentrée au village. La victime, du nom de Makoura, était nourrice, âgée de 30 ans. Quand elle a été tuée, elle était avec son bébé de 8 mois qui est resté là de 14 heurs à 20 heures. C’est quand le mari est sorti nuitamment pour aller chercher sa femme, il a vu son enfant assis à côté de sa maman. Le bébé voulait tirer les seins de sa maman pour sucer, croyant qu’elle était en vie. Ainsi, le gendarme a pris la présumée auteure, pour l’interroger et faire son PV. Pendant cette opération, les populations se sont mobilisées dans l’intention de faire une vindicte populaire, c’est-à-dire d’éliminer la femme », a dit le sous-préfet.

A la question de savoir les mesures qui ont été prises pour faire face à la volonté des citoyens d’en finir avec Koumba Camara, le sous-préfet de Songoyah précise : « aussitôt, nous les autorités, nous avons ordonné de prendre la femme pour l’emmener à Faranah. Et la femme est partie à Faranah. La dame n’avait pas voulu avouer. Mais, grâce à l’intelligence du gendarme, elle a reconnu que c’est elle qui a tué sa coépouse. Quand elle a reconnu les faits, elle ne faisait que prier les gens pour ne pas la malmener », a expliqué Naman Kourouma.

Interrogé sur les raisons qui auraient pu motiver la dame à tuer ainsi sa coépouse, le sous-préfet pense à de la jalousie. « Il n’y a aucune motivation, sinon que la jalousie exagérée. C’est une femme très jalouse. Elle aurait même fait des actes pour éliminer sa coépouse il y a très longtemps », soutient-il.

Il faut rappeler que Koumba Camara, présumée auteure de ce drame, est entre les mains de la gendarmerie à Faranah.

De Faranah, Bangoura Mamadouba pour Guineematin.com

Tel : 00224 620 24 15 13/ 660 27 27 07

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