Tel est l’objectif d’un atelier qui se tient ce jeudi, 13 juin 2019, à La Direction Nationale de l’Environnement dans la commune de Kaloum à Conakry. Une cinquantaine de participants venus des départements comme l’environnement, l’agriculture, les mines, les finances et l’énergie étaient présents.
La société aussi, les chercheurs et experts environnementaux ainsi que les médias ont répondu à l’invitation de la Direction Nationale de l’environnement avec l’appui de UNEP-DTU et ENDA Énergie.
L’atelier a pour objectifs, notamment « …d’aider les pays en développement à identifier et analyser les besoins en technologies prioritaires pouvant constituer la base d’un portefeuille de projets et de programmes en matière de technologies respectueuses de l’environnement. Il vise à faciliter le transfert et l’accès à ces technologies et aux savoir-faire dans le cadre de la mise en œuvre de l’article 4.5 de la Convention CCNUCC…. ».
En clair, il s’agira de « L’identification des technologies et l’analyse approfondie des barrières au déploiement des technologies priorisées ; L’identification des activités visant à surmonter les obstacles ; et du cadre favorable pour accélérer le déploiement de la technologie ».
Au cours de cette journée, il a été question de plusieurs communications à savoir « le Processus de transfert de technologies sous la CCNUCC : cas de la Guinée, la Présentation du processus EBT 3 (objectifs, activités, organisation, financement), le Processus d’identification des technologies climatiques… ».
Ces thèmes seront plus détaillés au cours des travaux de groupe, qui définiront à leur tour un plan d’action pour la mise en œuvre des actions prévues dans ce cadre.
A terme, Il s’agira, d’inventorier les moyens matériels, techniques, humains et financiers pour lutter efficacement contre le réchauffement climatique dont les effets ne sont plus à démonter.
Qu’il s’agisse de l’érosion côtière, de l’élévation du niveau de la mer, des inondations ou encore de la baisse du niveau de la pluviométrie, la Guinée à l’image des pays en développement subit de plein fouet, les effets du phénomène. Il est donc temps d’agir pour nous et pour les générations futures dira un participant, visiblement préoccupé.
Parmi les solutions préconisées, le développement et le transfert de technologies sur le continent, la promotion du gaz domestique en milieu urbain, la promotion du bio gaz aujourd’hui avec 2000 bio digesteurs selon Dr Mamadou Lamarana DIALLO du projet REMEC ou encore la promotion des énergies vertes renouvelables et durables.
Idiatou CAMARA pour Guineematin.com et radioenvironementguinee.org