Front pour l’Adoption d’une nouvelle Constitution : Sékou Souapé et Souleymane Keïta annoncés à Labé

Sékou Souapé

Sékou Souapé Kourouma et Souleymane Keïta aux noms évocateurs, puissants membres du Bureau Politique National (BPN) du RPG-Arc-en-ciel, sont annoncés dans la ville de Labé pour rehausser de leur présence la cérémonie de lancement des activités du Front pour l’Adoption par Référendum de la Constitution (FARC), prévue, dit-on, le dimanche prochain, 30 juin 2019, à travers un carnaval mobilisant 500 jeunes suivi d’un meeting au stade régional, Elhadj Saïfoulaye Diallo, rapporte un correspondant de Guineematin.com en Moyenne Guinée.

Depuis quelques jours, un spot à caractère politique passe en boucle sur les antennes d’une radio locale pour annoncer le programme de l’organisation, le dimanche, 30 juin 2019, d’une cérémonie de lancement des activités du Front pour l’Adoption par Référendum de la nouvelle Constitution (FARC) à Labé.

Cet élément qui passe inaperçu pouvait relever de l’ordinaire s’il n’était pas question de Labé qui a vu naître et grandir, Elhadj Mamadou Cellou Dalein Diallo, chef de file de l’opposition guinéenne. Toute une symbolique pour le FARC et le Mouvement Djokken Alpha qui co organisent l’évènement d’une haute portée historique pour l’avenir de l’UFDG et la survie de l’opposition en République de Guinée.

Ce n’est, peut-être, pas pour rien que l’antenne régionale du Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC) ne parvient pas à se déployer dans les préfectures de son ressort, depuis son installation il y a pratiquement un mois. Une structure de contre-pouvoir menée par la société civile mais qui est actuellement confrontée à un déficit de ressources humaines à l’intérieur du pays.

Car, partout, les structures de la société civile sont animées par des fonctionnaires ayant beaucoup d’intérêts à protéger avec l’administration publique dirigée par des commis qui ne laissent aucune place à la contradiction et aux débats d’idées.

Conséquence ? Chaque acteur concerné a peur soit de perdre son petit poste ou d’être muté dans une localité qu’il ne souhaite pas vivre.

De l’autre côté, les citoyens non scolarisés capables de mener la bataille à bon port sont presque tous absorbés et affiliés aux partis politiques dirigés par des leaders de leurs ethnies. C’est pourquoi, on dit souvent et à juste titre que le président Alpha Condé n’a rien en face pour lui tenir tête. A telle enseigne que bon nombre d’observateurs reste convaincu que le projet de la nouvelle constitution à une forte probabilité de chance de passer comme une lettre à la poste.

De Labé, Idrissa Sampiring DIALLO pour Guineematin.com

Tél. : (00224) 622 269 551 & 657 269 551 & 660 901 334

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