Examens nationaux à Beyla : le DPE dit tout à Guineematin

Les examens nationaux pour la session 2019 vont être lancés dans moins de quarante huit (48) heures sur toute l’étendue du territoire national. Dans la préfecture de Beyla, les préparatifs vont bon train et toutes les dispositions prises pour un bon déroulement des évaluations. C’est ce qu’a révélé Bachir Diallo, Directeur préfectoral de l’éducation de Beyla, dans un entretien accordé à l’envoyé spécial de Guineematin.com dans la région forestière.

Bachir Diallo, directeur préfectoral de l'éducation de Beyla
Bachir Diallo, directeur préfectoral de l’éducation de Beyla

Ce sont les candidats au Certificat de fin d’Etudes Elémentaires (CEE) qui vont donner le coup d’envoi des évaluations le jeudi, 04 juillet 2019. Selon Bachir Diallo, DCE de Beyla, « je peux dire que nous sommes prêts à affronter les examens nationaux session 2019. Depuis le mois de mai, on a programmé l’atelier préparatoire des examens nationaux à Kankan, pour les régions de N’Zérékoré et de Kankan. C’était du 24 au 26 mai 2019. Au retour de cet atelier préparatoire, nous avons mis tout de suite en place deux groupes pour faire la restitution. Un groupe au niveau de la commune urbaine ici, plus six sous-préfectures. Un autre groupe au niveau de Sinko, regroupant là-bas aussi les six sous-préfectures, plus le centre de Sinko. Bref, tout le monde est informé des différentes dispositions, des différentes recommandations, des sanctions par rapport aux dispositions prises en cas de faillite ».

Interrogé sur le nombre de candidats et de centres d’examens que compte la Direction Préfectorale de l’Education de Beyla, monsieur Diallo a apporté les précisions suivantes : « nous avons le Certificat de fin d’Etudes Elémentaires qui se passe dans 14 centres. L’effectif des candidats au niveau de l’Enseignement Général comme au Franco-arabe, le tout confondu fait 3 milles 490, dont 1557 filles. Ces 3 milles 490 candidats se trouveront installés dans 106 salles en Enseignement Général et dans 17 salles en Franco-arabe. Au total, nous avons 123 salles de classe avec 246 surveillants. Au niveau du BEPC, nous avons 5 centres dans la DPE de Beyla, trois centres ruraux et deux centres urbains. L’effectif des candidats, c’est 1511 candidats, dont 393 filles, en Enseignement Général, et 54 candidats, dont 3 filles en Franco-arabe. Le tout fait 1565 candidats, et cet effectif se trouve également installé dans 52 salles de classes pour l’Enseignement Général et 2 centres pour le Franco-arabe. Au total, nous avons 54 salles avec 108 surveillants par rapport au BEPC. Au baccalauréat, les statistiques sont les suivantes : nous avons deux centres, un dans la commune urbaine et un centre rural à Sinko. L’effectif total au niveau des deux centres en Enseignement Général, parce qu’il n’y a pas Franco-arabe pour le baccalauréat ici, nous avons 309 candidats, dont 66 filles. Ils seront installés dans 12 salles avec un total de 24 surveillants prévus », a-t-il indiqué.

En ce qui concerne les dispositions prises pour le bon déroulement des épreuves, notre interlocuteur a expliqué qu’une réunion avait été tenue en présence des maires, des délégués scolaires et des membres de l’APEAE (Association des Parents d’Elèves et Amis de l’Ecole). La démarche visait à leur expliquer les nouvelles dispositions prises pour éviter la fraude lors des examens. « On a dit les téléphones, les appareils dans l’ensemble, ne doivent pas être dans la cour, à plus forte raison dans les salles de classe. La sécurité, les agents de santé, tout le monde est informé par rapport à ces nouvelles dispositions. Nous pensons qu’à notre niveau, les choses vont bien se passer », espère-t-il.

En souhaitant bonne chance aux candidats qui vont affronter les différents examens, le directeur préfectoral de l’éducation de Beyla leur demande « de ne pas avoir peur, d’être serein quand ils viennent dans la salle d’examen. Ecrire ce que tu connais. Ce que tu ne connais pas, tu n’as pas droit d’écrire ça et tu n’as pas à demander de gauche à droite, devant ou derrière. Il faut travailler la matière grise et écrire lisiblement », a conseillé Bachir Diallo.

De retour de Beyla, Siba Guilavogui, envoyé spécial de Guineematin.com

Tel : 620 21 39 77 / 662 73 05 31

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