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BEPC : un surveillant fraudé au Lycée-Collège 1er Mars pour port de téléphone

Le Brevet d’Etudes du Premier Cycle (BEPC) s’est poursuivi ce mercredi, 10 juillet 2019, sur toute l’étendue du territoire national. Au centre du lycée 1er Mars, dans la commune de Matam, un cas de fraude provoqué par un surveillant a été signalé au compte de cette 3ème journée d’évaluation. Le mis en cause a aussitôt été remercié par le chef du centre, a appris sur place Guineematin.com à travers un de ses reporters.

Selon les informations reçues sur place, il s’agit d’un surveillant qui portait sur lui son téléphone dans la salle d’examen. Il a été viré et remplacé immédiatement par le chef de centre, a dit notre source.

Un des surveillants, rencontrés dans la cour de l’école, qui a souhaité se prononcer sous anonymat, dit avoir été témoin d’un cas de fraude ce mercredi matin, lors de l’épreuve de Chimie. « Moi personnellement, pour le moment ça va. Du côté des élèves, je ne pense pas qu’il y a eu un cas de fraude. Ce que je reconnais, je sais que quelques professeurs ont été remplacés, soit pour le port du téléphone, soit pour le port du sac dans le centre. C’est ce que je sais. Le surveillant qui était venu avec un appareil par oubli aujourd’hui a été automatiquement renvoyé par le délégué. Ils sont partis. Il a été automatiquement remplacé. Il était seul à ce que je sache », a-t-il témoigné.

Approchés par le reporter de Guineematin.com, les responsables du centre n’ont pas voulu s’exprimer sur la question du surveillant renvoyé. Son identité et le sort qui lui a été réservé demeurent un mystère.

Sur un autre plan, certaines candidates, porteuses du voile islamique, ont déploré son interdiction dans les salles d’évaluation. Mais, elles disent être dans l’obligation de respecter les règlements pour ne pas perdre toute une année.

Hadja Moudatou Bah

C’est le cas de Bah Hadja Moudatou, candidate au centre du lycée 1er Mars : « c’est quelque chose que je n’ai pas aimé, mais je n’ai pas le choix. J’ai respecté leur avis parce que je n’ai pas eu le choix. Quand je suis rentrée, ils m’ont dit d’enlever le voile. La première fois, ça a été difficile pour moi. Mais, comme j’ai vu que je n’avais pas le choix, c’était une question de réputation, d’obligation et de combat que je dois mener, j’ai accepté d’enlever le voile et j’ai continué mes évaluations ».

Mariam Touré

S’exprimant dans le même sens, Touré Mariam, candidate au même centre, se dit déçue mais manque de choix. « Le voile que je porte-là, ce n’est pas quelqu’un qui me l’a donné pour porter. C’est de ma propre volonté. Je lis le Coran aussi, c’est pourquoi j’ai porté ça. Pour éviter tout problème, quand les autorités me disent d’enlever, bien que ça ne me plait pas, mais je n’ai pas du tout le choix, je l’enlève. En rentrant à la maison, je le porte encore », a expliqué la candidate.

Mohamed DORE pour Guineematin.com

Tél. : +224 622 07 93 59

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