Bac 2019 : « l’épreuve de Français publiée sur WhatsApp a été changée à la dernière minute »

Mohamed Ansa Diawara, directeur national de l’information, documentation et archives du Ministère de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation (MENA)
Mohamed Ansa Diawara, directeur du service information et documentation au ministère de l’éducation nationale et de l’alphabétisation

Les candidats au baccalauréat unique, session 2019, de l’option sciences sociales ont été surpris et étonnés ce jeudi, 18 juillet 2019. Alors que le lancement de leur épreuve de Français était prévue à 9h00, ils ont dû attendre dans les salles jusqu’à 11h00 pour recevoir le sujet. Et, selon le porte-parole du ministre de l’éducation nationale et de l’alphabétisation, interrogé par Guineematin.com, ce retard est dû à la fuite du sujet. Ce qui a entraîné le changement de l’épreuve à la dernière minute.

Au lieu de 9h00-13h00, l’épreuve de Français pour les candidats au baccalauréat option sciences sociales s’est déroulée de 11h00 à 15h00. Un décalage qui est dû à la un changement de sujet, intervenu suite à la fuite de la première épreuve, a expliqué au téléphone de Guineematin.com, Mohamed Ansa Diawara, directeur du service information et documentation au ministère de l’éducation nationale et de l’alphabétisation.

« Ce matin, dans les environs de 6 heures, le service examen a constaté sur le réseau social WhatsApp la publication de l’épreuve de Français qui devait passer aujourd’hui à 9 heures. Aussitôt, le service examen a pris des dispositions pour suspendre la passation de l’épreuve de Français qui circulait déjà sur WhatsApp. Comme c’est un service qui a une banque de sujets, une autre épreuve a été proposée tout en décalant la passation de cette épreuve. Au lieu de 9 heures, il a été décidé de la faire passer à 11 heures, le temps de faire le dispatching sur tout le territoire national. Ce qui fut fait. Après le dispatching, l’épreuve a été lancée à 11 heures dans tout le pays », a-t-il indiqué.

Selon ce responsable du ministère de l’éducation nationale et de l’alphabétisation, l’origine de la fuite du premier sujet n’est pas, pour l’heure, connue. Il annonce tout de même qu’une enquête est en cours à cet effet. « L’enquête continue parce que le ministre, son Excellence Mory Sangaré, a promis de faire la lumière sur ce qui s’est passé. Mais pour l’instant, nous nous occupons des candidats pour que le baccalauréat se passe très bien », a laissé entendre Mohamed Ansa Diawara.

Alpha Fafaya Diallo pour Guineematin.com

Tel. 628 12 43 62

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