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Bac 2019 : à la rencontre du 1er de la République en Sciences Sociales

Hawa Mady Sacko, élève au complexe scolaire Cheick Abdoul Kaba (CAK) de Tombolia, dans la commune de Matoto, s’est classé premier de la République au baccalauréat unique, session 2019, en sciences sociales. Au lendemain de la publication des résultats, un reporter de Guineematin.com est allé à la rencontre du jeune homme ce mardi, 06 août 2019.

Selon le lauréat, cet exploit est le fruit du travail abattu par lui et ses encadreurs. « Je suis très fier de m’être classé premier de la République. Vous savez, cette chance n’est pas donnée à tout le monde. Je remercie le collectif de l’école pour avoir mis en place un système de rigueur, de concurrence. C’est ce qui m’a permis d’être là où je suis comme ça. Il y a une sorte d’organisation ici que je n’ai jamais vue dans une autre école : il y a la salle des élites, salle des moyens et la salle des faibles.

Je me suis toujours battu pour être dans la salle des élites et pas que ça, être meilleur dans la salle des élites. Je remercie le collectif de l’école. Je les remercie d’avoir incarné en moi un sentiment de champion. Parce que, depuis le début de l’année, après les premières évaluations, les professeurs venaient vers moi, ils m’encourageaient. Ils disaient petit, si tu te battais, tu pouvais être parmi les lauréats de la République, pourquoi pas être premier de la République. Alors, à travers ces encouragements des professeurs et des amis, j’ai pu à travers le travail, être classé premier de la République en Sciences Sociales », a-t-il expliqué.

Parlant de son emploi de temps tout au long de l’année et de la cadence des révisions, Hawa Mady Sacko, a indiqué que le travail se faisait de nuit comme de jour. « Pour les révisions : les veillées de nuit ne cessaient de s’accroître. On passait souvent les révisions de 23 heures jusqu’à 06 heures. Les parents disaient souvent d’arrêter de réviser ainsi, sinon on pourrait devenir fou. Mais, avec les amis, on a continué à préserver et voilà, le travail a payé », s’est-il félicité.

De son côté, Amara Oularé, proviseur du complexe scolaire Cheick Abdoul Kaba, s’est dit fier de son élève. Pour lui, ce résultat est le fruit du sérieux qui a caractérisé la formation cette année. « Ce résultat vient d’un long fruit de travail. Vous savez, il y a près de 10 ans que je suis proviseur de cet établissement. J’ai profité pour mettre en place un système qui a amené à ce que les enfants fassent une concurrence, cela en créant des salles élites, en trouvant des enfants dans des salles faibles, comment rehausser le niveau en organisant des révisionnistes périphériques individuel à chaque fin de semaine.

Et, je rendais les résultats mensuels publics et je présentais au public l’élève qui se présentait très bien, je veux parler du meilleur. Donc, j’ai créé une concurrence, une émulation entre les enfants et même au niveau des professeurs. Le professeur qui a été ponctuel toute l’année ou tout le mois était félicité pour le travail accompli. Je crois que tout cela a été à la base de cette réussite au niveau de l’école », a-t-il fait remarquer.

Ibrahima Sory Diallo pour Guineematin.com

Tél. : (00224) 621 09 08 18

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