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Promotion du genre, égalité des sexes… Les femmes parlementaires font le point de leurs actions

Dr Zalikatou Diallo, secrétaire générale du Forum des Femmes Parlementaires de Guinée et députée du parlement panafricain
Dr Zalikatou Diallo, députée (RPG-AEC) et Secrétaire générale du FOFPAG

La retraite annuelle du Forum des Femmes Parlementaires de Guinée (FOFPAG) a pris fin hier, vendredi 23 août 2019, à Coyah. Organisé par le FOFPAG en partenariat avec le PNUD et l’ONU-Femmes, sur financement du gouvernement du Canada, cet atelier de deux jours (23 et 24 août) avait pour objectif de faire le bilan annuel des actions réalisées par l’organisation et de parler des perspectives, a constaté sur place Guineematin.com à travers son envoyé spécial.

Hon. Hadja Fatoumata Binta Diallo, députée (UFDG) et présidente du FOFPAG

Parlant du bilan, l’honorable Hadja Fatoumata Binta Koundara Diallo, présidente du Forum des Femmes Parlementaires de Guinée, a indiqué qu’il est hautement positif. « Vous savez, le FOFPAG a été créé le 10 mai 2016. La présidence est tournante entre les deux mouvances : la mouvance RPG et l’Opposition. C’est l’UFDG qui a pris pendant deux ans et quelques mois. Ce que je peux dire sur ça, c’est que le bilan a été très positif. Pourquoi ? Premièrement, nous avons réussi à fédérer les femmes.

C’est-à-dire les femmes des partis politiques, les ONG et le Forum des Femmes Parlementaires. C’est ce qui nous a permis à faire voter la loi, le code civil qui était dans les tiroirs depuis 27 ans. Et, nous avons réussi aussi à faire voter la loi sur la parité. Mais, tout cela a été rendu possible grâce aux ONG féminines. Nous avons travaillé avec les femmes des partis politiques, nous avons fait des tournées à l’intérieur du pays : nous avons fait deux fois les 33 préfectures, nous avons fait les 5 communes de Conakry pour la sensibilisation. Dire aux femmes que nous représentons 52% de la population, donc nous devons nous prendre en charge », a-t-elle expliqué.

De son coté, Dr Zalikatou Diallo, secrétaire générale du Forum des Femmes Parlementaires de Guinée et députée au Parlement panafricain s’est réjouie du travail qui a été fait durant ces 5 années. Selon elle, l’heure est à la pérennisation de ces acquis. « Avec tous les 5 années passées comme secrétaire générale du FOFPAG et toutes ces 26 femmes qui ont milité au sein de ce forum, nous avons acquis beaucoup d’expériences. Parce que nous avons été formés en leadership, genre et équité, la technique de communication de masse.

Nous avons acquis beaucoup d’expériences en termes de plaidoyer et de lobbying à travers tout le pays et au niveau de tous les acteurs concernés par l’accroissement de la représentativité des femmes au niveau des instances de prise de décision et des instances politiques. C’est pourquoi nous avons tout fait pour avoir cette loi sur la parité qui a été adoptée à l’Assemblée nationale. Nous avons beaucoup d’objectifs pour pérenniser les actions du forum, cela même au-delà de cette législature pour pouvoir toujours continuer à mettre notre savoir-faire à la disposition de la gent féminine guinéenne, afin que la dimension genre soit prise en compte dans toute la République », a-t-elle indiqué.

Boubacar Bah, expert du PNUD

Boubacar Bah, expert du PNUD, quant à lui, a indiqué que son institution, dans le cadre de l’appui à l’Assemblée nationale, soutient depuis 5 ans les actions du Forum des Femmes Parlementaires de Guinée. Selon lui, la démarche vise « à permettre la prise en compte des questions du genre et l’égalité des sexes. C’est pourquoi les femmes députées à l’Assemblée nationale ont été pour un premier temps formées sur la question. Et, elles ont décidé de mettre en place cette structure qu’elles ont appelé Forum des Femmes Parlementaires, dont la vocation n’est autre que favoriser la prise en compte du genre dans le travail parlementaire.

Faire en sorte qu’au niveau de leurs formations politiques, qu’elles puissent soutenir la prise en compte des questions du genre et de l’égalité notamment l’accès des jeunes et des femmes dans les instances de prise de décision. Mais aussi, œuvrer dans le cadre national à ce que des ONG et autres structures traitant les mêmes questions qu’elles, puissent se coordonner, avoir des synergies et complémentarités de manière à ce que l’agenda du genre soit poussé dans le pays », a dit monsieur Bah.

De retour de Coyah, Ibrahima Sory Diallo pour Guineematin.com

Tél. : (00224) 621 09 08 18

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