Cadeau de l’école coranique : voici les conditions d’un mariage légitime

Dans les vers ci-dessous, tirés de son poème « cadeau de l’école coranique », le jeune Amadou Fouta Djallon, rappelle les conditions indispensables à remplir pour qu’un mariage soit légitime, conformément aux prescriptions de l’Islam, rapporte un correspondant de Guineematin.com en Moyenne Guinée, à travers la vidéo ci-dessous.

La première condition porte forcément sur celui qui doit donner la main de la fille en mariage : « s’il n’y a personne qui donne la fille en mariage, on ne peut pas sceller cette union sacrée » a-t-il indiqué avec ferme conviction.

Après viennent la dote et les témoins réputés honnêtes : « c’est sur les aspects de ce genre qu’on doit se renseigner. Que personne ne cherche à se fatiguer inutilement, comme le cas des mécréants qui ont introduits des coutumes et mœurs pouvant empêcher les gens de se marier chez nous. Si les devoirs sont remplis, le reste dépend de chaque communauté. Je le dis pour réveiller ceux qui pensent que si on ne fait pas comme ils ont vu faire, ailleurs, c’est dévier les prescriptions de la religion ».

Poursuivant son explication, Amadou Fouta Djallon a indiqué, par exemple, qu’en Moyenne Guinée, on découvre des merveilleuses choses. « Il ne faut pas écouter celui qui dit qu’on ne doit pas associer les prescriptions de l’islam et ces coutumes et mœurs. S’il y a des choses qu’on ne doit pas faire, nous devons savoir il y en a d’autres qui sont licites. Ils disent que c’est illicite de faire des colas, des cordes et du sel dans le mariage. C’est étonnant. Au départ, tu as l’impression qu’ils sont entrain de jouer. Mais, tu finis par découvrir qu’ils sont au sérieux. Ils vont jusqu’à menacer de se retirer si on n’écarte pas ces éléments de la cérémonie. Or, nous utilisons les cordes pour élever nos animaux domestiques. Personne ne dit que parce qu’on a utilisé une corde pour attacher les animaux, ils sont devenus impropre à la consommation. Ils acceptent de manger les repas préparés avec du sel. Si tu offres un repas sans sel à quelqu’un c’est lui-même qui va réclamer le sel. Beaucoup d’entre eux revendent ou consomment le cola. Ils utilisent les cordes, consomment le sel et le cola après ils disent que ce n’est pas normal de s’en servir dans un mariage » a-t-il ajouté.

Pour le jeune poète, personne ne doit jouer avec la religion. Quand on déclare quelque chose illicite, on doit apporter les preuves tirées du Saint Coran ou les hadiths. « C’est une façon de saboter la religion, quand on cherche à interdire ce que l’Islam autorise ou autoriser ce que l’Islam interdit. Ce n’est pas suffisant de dire que de son vivant le Prophète (PSL) n’avait pas fait ceci ou cela, à partir du moment où il existe aujourd’hui qui n’existait pas à l’époque. S’il est vrai que ces choses sont illicites dans le mariage, pourquoi nous les utilisons dans la vie courante ? (…) » a-t-il conclu.

De Labé, Idrissa Sampiring DIALLO pour Guineematin.com
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