Kérouané : sale temps pour une mission du RPG-AEC

Dans le cadre de la mise en place des démembrements de la CENI à Kérouané, la situation est confuse dans les rangs du RPG Arc-en-ciel. Selon des sources généralement bien informées, une mission du BPN (Bureau Politique National) du RPG Arc-en-ciel en séjour dans la préfecture a du mal à travailler sur le terrain. Des hauts cadres et élus du parti sont accusés de manipuler des individus pour intimider la mission, a appris sur place le correspondant de Guineematin.com basé dans la préfecture.

La mission est venue à Kérouané avec des Termes de référence (TDR) et une liste des dix sections installées il y a plus trois mois. Mais, mission a du mal à travailler avec les nouveaux bureaux. Un processus qui serait bloqué par certains hauts cadres et députés de la préfecture. Des accusations portées par Mohamed Lamine Condé, secrétaire général de la section de Banankoro 2. « La mission est venue pour nous, elle a notre liste depuis Conakry. Mais sur le terrain, une fois qu’elle est arrivée, certains hauts cadres et députés financent des individus pour intimider la mission. Ils avaient même tenté de dégonfler les pneus du véhicule des missionnaires à Kérouané. C’est des gens qui sont au près du président, qui sont entrain de s’organiser auprès de lui. Une fois qu’il quitte le pouvoir, eux ils se présentent… »

Joint au téléphone par le correspondant local de Guineematin.com, le préfet de Kérouané, Sékou Touramansi Dioubaté, a apporté des précisions. « La mission est bien là. J’avais dit à Mr Camara, le chef de mission qui était venu installer les 10 sections, de me fournir l’acte de validation des bureaux installés. Mais jusqu’à présent, je n’arrive pas à être en possession de ce document qui va résoudre définitivement le problème de la préfecture de Kérouané au sein du RPG Arc-en-ciel. Si ce document est là, personne ne peut se dresser contre l’avis du parti. A Macenta, quand la mission a fini son travail, elle est partie prendre l’acte de validation des bureaux à Conakry et m’en donner une copie. C’est de ça seulement que j’ai besoin ».

A noter que la mission reste bloquée depuis une semaine sans travailler. Le chef de mission ne veut répondre à aucune question malgré nos sollicitations.

Affaire à suivre !

Moussa Oulen Traoré pour Guineematin.com

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