Accueil Actualités Violences xénophobes en Afrique du Sud : HSF accuse les autorités du...

Violences xénophobes en Afrique du Sud : HSF accuse les autorités du pays

Depuis quelques jours, les violences xénophobes ont repris en Afrique du Sud. Dans plusieurs grandes villes du pays comme Johannesburg et Pretoria, des citoyens armés de machettes et gourdins s’en prennent aux ressortissants d’autres Etats africains vivant dans ce pays, dont des Guinéens. Ils pillent également commerces et maisons, emportant tout ce qu’ils trouvent comme argent et biens.

Dans un communiqué rendu public ce mercredi, 04 septembre 2019, l’organisation internationale de défense, d’orientation et d’intégration de migrants Horizon Sans Frontières condamne avec « fermeté » ces violences et accuse le gouvernement sud-africain, dont elle dénonce le « laxisme », de favoriser cette situation.

Guineematin.com vous propose ci-dessous le communiqué de HSF.

Depuis le dimanche 1er septembre l’Afrique du Sud est de nouveau le théâtre d’une nouvelle vague de violence visant les communautés étrangères.

Ces violences devenues récurrentes, à caractère xénophobe ont éclaté dans les grandes villes comme Johannesburg et Pretoria.

C’est la chasse aux migrants, dans plusieurs quartiers, des individus armés de machettes et de gourdins pillent les magasins et attaquent les ressortissants étrangers vivant sous la protection quasi inexistante des autorités Etatiques.

On parle déjà de plusieurs personnes tuées !!!!

Une situation suffisamment grave et inquiétante qui doit pousser les Etats Africains à prendre la pleine mesure en réagissant avec la dernière énergie auprès des hauts responsables Sud-africains.

C’est pourquoi l’organisation internationale de défense, d’orientation et d’intégration de migrants Horizon Sans Frontières condamne avec la plus grande fermeté ces attaques et accuse le gouvernement Sud-Africain de laxisme : ils sont responsables !!!!

HSF demande aux Gouvernements des Etats Africains et à l’Union Africaine de réagir vigoureusement contre cette nouvelle forme de violence qui défigure honteusement l’Afrique du Sud.

Une mise en garde énergétique doit être adressée aux autorités Sud-Africaines qui devraient être tenues pour responsables de toutes les dérives concernant cette nouvelle forme d’ apartheid, unique en son genre .

Un terme doit être trouvé à cette tragédie qui se renouvelle sans cesse en Afrique du sud pour éviter l’effet domino dans la sous-région.

Facebook Comments Box
Quitter la version mobile