Projet mont Nimba : un grand groupe rentre dans le fer en Guinée

Communiqué : Le 5 septembre 2019, le Palais Sékhoutourea a servi de cadre à la cérémonie de signature de la Convention de Concession Minière amendée et consolidée entre la République de Guinée et les Sociétés des Mines de Fer de Guinée et EURONIMBA LIMITED, pour l’exploitation des gisements de fer du mont Nimba.

La cérémonie de signature s’est déroulée sous la présidence du chef de l’Etat, le Professeur Alpha Condé, mais aussi en présence de l’ancien président sud-africain, SEM Kgalema Motlanthe et de M. Robert Friedland, le Fondateur et Co-Président Exécutif d’Ivanhoe Mines.

Une société présente ailleurs
Cet acte marque ainsi une étape importante du processus de la reprise du projet par la société américaine HPX, du groupe d’Ivanhoé, une société minière contrôlée par le milliardaire américano-canadien Robert Friedland, qui a lancé de grands projets miniers notamment en Mongolie, en RDC et en Afrique du Sud.

Le transfert des parts des actionnaires d’Euronimba (BHP, NEWMONT et ORANO, ex-AREVA) à HPX, a pour objectif d’assurer un développement effectif du projet, avec les retombées socioéconomiques qu’il implique pour la région et pour l’ensemble du pays.

Cette Convention de concession permet l’amélioration des conditions de réalisation du projet, et garantit les avantages socioéconomiques prévus pour la Guinée.

Les points saillants de l’accord
Ainsi, cette nouvelle concession prévoit d’abord le développement du projet Nimba en 3 phases (d’étude, de développement et d’exploitation), mais aussi l’obligation pour HPX, en coopération avec la partie guinéenne, de faire réaliser par un bureau d’étude indépendant, une étude de viabilité du Projet développé selon l’option du Trans-guinéen.

D’autres points consignés dans ce document stipulent l’intégration de certaines dispositions essentielles du Code minier de 2011 amendé en 2013, notamment celles relatives à la protection de l’environnement et à la commercialisation, ainsi que l’obtention par l’État guinéen d’une participation directe, gratuite et non-diluable dans SMFG égale à 10% du capital social, passant à environ 14% à l’entrée en vigueur et à terme à 15%, ainsi que deux (2) sièges au Conseil d’Administration de la SMFG.

Sur un autre plan, il est prévu la réduction des avantages fiscaux et douaniers de la Convention de Base de 2003, et l’octroi à l’État guinéen d’une redevance additionnelle applicable à toute tonne évacuée par le Libéria, de 0,825 US$ à 2 US$ par tonne, en fonction du cours du minerai de fer.

En fin, cette convention édicte l’obligation de mise en œuvre par la SMFG d’une production anticipée de minerai de fer de l’ordre de 5 millions de tonnes par an, dans un délai de 12 mois à compter de la date d’entrée en vigueur de la Convention amendée, en attendant la fin des travaux pour la capacité normale de production de 20 millions de tonnes par an.

Plus d’un milliard de dollars américains à investir
Il est à signaler qu’en marge de la signature de cette convention, M. Friedland a exprimé son engagement pour le développement responsable du gisement du mont Nimba, ainsi que le soutien d’Ivanhoe Mines au projet. Il a vivement apprécié la vision de développement du Chef de l’Etat pour la Guinée.

Les nouveaux partenaires ont justifié leur intérêt pour le Nimba par la qualité exceptionnelle du gisement, ainsi que pour l’attractivité du secteur minier grâce aux réformes menées depuis 2011.

A préciser que pour l’exploitation de ce gisement de fer du mont Nimba, la convention prévoit un investissement total estimé à au moins un (1) milliard de dollars américains.

Communiqué transmis par le service de communication du ministère des Mines

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