Kindia : 33 journalistes à l’école de la promotion et de la protection des Droits de l’homme

Trente trois (33) journalistes issus des médias publics et privés de Guinée ont démarré une formation sur les Droits de l’Homme hier mercredi, 11 septembre 2019 à Kindia. Une initiative de l’Institution Nationale Indépendante des Droits Humains (INIDH) qui a pour thème le rôle des journalistes dans la promotion et la protection des droits de l’homme, rapporte l’un des correspondants de Guineematin.com basé dans la préfecture.

La cérémonie d’ouverture de cet atelier de deux jours a été présidée par Dr Alya Diaby, président de l’INIDH, en présence des autorités régionales et organisations de la société civile de Kindia. Cette formation vise à sensibiliser les participants sur les Droits de l’homme.

Boubacar Yacine Diallo, vice-président de l’INIDH

Selon Boubacar Yacine Diallo, vice-président de l’INIDH et modérateur, « il s’agit de sensibiliser les journalistes aux droits de l’homme, parce que les journalistes couvrant l’actualité rencontrent très souvent des violations des droits de l’homme. Donc, l’atelier consiste d’abord à leur présenter les notions des droits de l’homme, les chartes qui sont connues et qui règlementent les Droits de l’homme. Et ensuite, démontrer plutôt les mécanismes par lesquels un journaliste devrait pouvoir couvrir une actualité liée aux violations des Droits de l’homme. Nous, nous pensons d’abord qu’un journaliste doit être suffisamment outillé. Donc, il doit avoir une connaissance étendue des codes, des déclarations, de tout ce qui réglemente au niveau international les droits de l’homme, mais également connaître le droit positif de la Guinée, notamment notre Loi Fondamentale, le Code Pénal, le Code de Procédure Pénale, tout ce qui peut-être utile pour un journaliste lors qu’il doit traiter de l’actualité. Et ensuite, nous avons un communicateur qui va accentuer toute sa communication sur la pratique professionnelle, l’éthique aussi, la déontologie parce qu’un journaliste doit pouvoir être suffisamment responsable lorsqu’il doit traiter des questions liées aux Droits de l’homme ».

Les 33 journalistes sont venus de différents médias : les radios rurales, des radios et télévisions publiques et privées, de la presse en ligne… et échangeront avec des facilitateurs.

Mory Dounoh

Selon Mory Dounoh, un des facilitateurs de cet atelier, divers thèmes ont été abordés pour ce premier jour. « Ce matin, nous avons passé en revue le contexte historique de Droit de l’homme, notamment sa naissance, son évolution et surtout les émergences et leur concrétisation dans les textes. Nous avons également parlé des obligations qui incombent aux Etats qui ont ratifié ces instruments juridiques… »

Daouda Taban Sylla

L’un des participants à cet atelier, Daouda Taban Sylla, journaliste de la RTG Koloma, a dévoilé ses attentes. « Nous avons vu des thèmes très intéressants, liés à la connaissance de l’INIDH, sa composition, ses obligations également, ce que le citoyen doit face à son homologue citoyen dans le respect strict des Droits de l’homme. Le thème étant le rôle du journaliste public ou privé dans la protection des droits de l’homme, je crois que c’est une préoccupation quotidienne de tout citoyen, de toutes les nations du monde appartenant à des Etat, ayant ratifié des conventions au niveau du système des Nations-Unies. Cette formation pourrait être une école pour nous, pour mieux appréhender ce qu’on appelle le respect des Droits de l’homme ».

Depuis Kindia, Amadou Baïlo Batouala Diallo pour Guieematin.com

Tél : 628 51 67 96

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