Lutte contre les énergies fossiles : une marche climatique prévue ce mercredi à Conakry

Plusieurs organisations de protection de l’environnement organisent une marche climatique ce mercredi, 25 septembre 2019, à Conakry. Prévue à Kaloum, cette manifestation de rue s’inscrit dans le cadre de la mobilisation citoyenne pour la grève climatique en Guinée du 20 au 27 septembre 2019. Une initiative qui vise à protester contre les énergies fossiles, néfastes pour l’environnement, a appris Guineematin.com à travers un de ses journalistes.

« Nous grevons pour influencer les décisions qui vont être prises. C’est suite à une grande mobilisation des élèves grévistes dans les rues de New York et partout dans le monde qu’on s’est mis dans cette dynamique pour renforcer la collaboration pour qu’il y ait une synergie d’actions au niveau local qui va être bâtie sur une nouvelle approche. Cela, pour que les citoyens soient beaucoup plus mobilisés et imprégnés sur cette question climatique », a indiqué Ibrahima Sory Youla, directeur exécutif de la plateforme de plaidoyer, recherche et renforcement des capacités des ONG, et point focal du Global Climate Strike (Grève Mondiale pour le Climat).

Ibrahima Sory Youla

En ce qui concerne la marche de ce mercredi, Ibrahima Sory Youla souligne qu’elle est organisée « pour informer sensibiliser la population sur la nécessité de migrer vers les énergies renouvelables. La marche aura lieu ce mercredi, 25 septembre 2019, à Conakry, et ça sera un moment très historique pour nous les jeunes et pour la Guinée et pour nous les citoyens. Nous allons marcher pour dire pour dire haut et fort non aux énergies fossiles.

Nous allons pour dire aux autorités ou aux pouvoirs publics que nous avons vraiment un intérêt aujourd’hui d’aller vers les énergies renouvelables, qu’il n’est pas question d’une planète B, il n’y a qu’une seule planète terre. Il faut qu’on la préserve. Il faut qu’on développe des techniques, des incurvations qui visent à appuyer des projets fiables et acceptables dans le développement durable ».

Tidiane Diallo, président de l’ACOREC

De son côté, Tidiane Diallo, président de l’ACOREC, autre structure membre de cette dynamique, interpelle les citoyens sur la nécessité de reboiser pour protéger notre planète. « Aujourd’hui, comme vous le constatez, les gens ne sont pas en train de reboiser. Au lieu de reboiser, ils déboisent. Pourtant, un seul arbre filtre 28 kg de pollution atmosphérique par an et refroidit l’air pour dix climatiseurs qui fonctionnent à notre temps. C’est l’arbre qui donne l’oxygène que nous absorbons et aspire le gaz carbonique que nous rejetons.

Nous n’avons pas d’amis plus que les arbres, nous n’avons pas d’amis plus que la végétation. Il va falloir qu’on préserve cela, il va falloir qu’on migre vers les énergies renouvelables et qu’on essaie d’utiliser de moins en moins les énergies fossiles. Cela ne concerne pas qu’une catégorie de la société. Ça concerne tout le monde. Il va falloir qu’on s’active et qu’on fasse une marche commune », a-t-il exhorté.

Selon ces activistes de l’environnement, les effets du réchauffement climatique affectent aujourd’hui plusieurs millions de personnes. « Si nous n’entamons pas maintenant une transition rapide et équitable vers une énergie 100% renouvelable pour tous, l’injustice de la crise climatique ne fera que s’accentuer. Nous devons prendre des mesures immédiates pour stopper l’utilisation des combustibles fossiles et garder une révolution énergétique rapide centrée sur l’équité, la justice, le dédommagement et la justice climatique ».

Mamadou Bhoye Laafa Sow pour Guineematin.com

Tel : 00224 622919225 / 666919225

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