Parlement : Moustapha Naïté sur le vote du projet de loi relatif aux Travaux Publics

Comme annoncé précédemment, l’Assemblée Nationale guinéenne était en session plénière ce vendredi, 25 octobre 2019. Une rencontre au cours de laquelle deux accords de financement et un projet de lois ont été examinés et adoptés par les députés. La plénière a porté entre-autres sur l’harmonisation des normes et des procédures de contrôle du gabarit, du poids et de la charge à l’essieu des véhicules lourd de transport des marchandises dans les états membres de la CEDEAO, a appris sur place Guineematin.com à travers un de ses reporters.

La plénière de ce vendredi a connu la présence de Moustapha Naïté, ministre des Travaux Publics, et de Papa Koly Kourouma, ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement.

Parmi les textes examinés, figure celui relatif à « l’acte additionnel du règlement 14 avec la CEDEAO pour renforcer le contrôle de la charge à l’essieu ». Il concerne au premier plan le ministère des Travaux Publics et a été adopté à l’unanimité des 50 députés présents.

A la fin de cette plénière, le ministre Moustapha Naïté est revenu en détails sur ce qui doit être fait dans ce domaine : « Vous êtes bien informés de l’état de nos routes, les dégradations et les agressions que nos routes subissent en longueur de journée avec ces gros porteurs que nous avons sur la route. Nous avons déjà signé une concession avec une entreprise qui opère dans la sous-région avec AFRIC-PESAGE pour assurer le meilleur suivi du contrôle de la charge à l’essieu. Il s’avère que ce n’est pas du tout facile dans la mise en œuvre de cette application mais, le travail a déjà commencé sur le terrain et nous voulons progressivement, au fur et à mesure que les routes sont construites ou reconstruites, que cette concession soit là où des postes de pesage ont été installés, que cela rentre en vigueur avec une certaine rigueur.

Les députés ont posé des questions par rapport à l’opérationnalisation de ces postes de pesage. J’ai rappelé que les premiers postes de pesage ont été construits en 2009 avec le financement de l’Union Européenne, mais ça n’a pas connu de démarrage. Des postes étaient construits, mais ce n’était pas appliqué sur le terrain. Il fallait d’abord qu’une loi soit votée pour un meilleur contrôle, en tout cas, pour la protection des patrimoines routiers nationaux. Cette loi est passée à l’assemblée nationale seulement en fin 2016, donc, qui donnait les bases juridiques nécessaires pour pouvoir avancer dans le contrôle.

Au vu de certaines dégradations de certaines chaussées, nous nous sommes dit qu’il fallait aller avec beaucoup d’intelligence, avec beaucoup de responsabilité et les partenaires, les syndicats et les autres, pour que quand une route est définitivement construite ou reconstruite, que l’opérationnalisation du poste de pesage soit effective. Donc, nous sommes là-dessus et c’est un processus qui va prendre un peu de temps. Mais, quand ça va atteindre la vitesse de croisière, je pense que ce soit les grandes surfaces comme des grandes sociétés, la cimenterie, le port autonome, partout où les gros porteurs peuvent venir, nous allons mettre les postes de pesage pour qu’avant la sortie des installations de ces usines du port, que les camions soient pesés et que la charge soit connue avant d’être sur le patrimoine routier national ».

Propos recueillis par Mohamed DORE pour Guineematin.com

Tel : +224 622 07 93 59

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