Le début de l’opération d’enrôlement et de révision des listes électorales a connu un retard de deux jours à Siguiri. Officiellement lancés le jeudi, 21 novembre 2019, les travaux n’ont démarré que ce samedi, 23 novembre dans la préfecture. Les superviseurs avaient refusé de commencer le travail en raison de la qualité qu’ils ont reçues, rapporte le correspondant de Guineematin.com sur place.
« Les superviseurs ont refusé de travailler. Selon eux, c’était des motos de marque TVS qu’on leur avait promis à Conakry. Mais quand ils sont arrivés à Siguiri, ce sont des motos de marque Honda qu’on leur a présenté. Donc, ils ont refusé de rejoindre leurs lieux d’affectation », a expliqué Madame Hawa Eva Condé, présidente de la Commission Électorale Préfectorale Indépendante (CEPI) de Siguiri.
La CEPI a remonté l’information au niveau de la CENI centrale. Et celle-ci s’est impliquée pour permettre le démarrage des travaux ce samedi dans la préfecture. « Nous avons contacté la CENI qui leur a demandé de déposer les fiches de contrats s’ils ne veulent pas travailler. Ils ont finalement pris donc les motos pour aller faire le travail », a dit la présidente de la CEPI.
Selon le constat fait par le correspondant de Guineematin.com à Siguiri, les travaux ont démarré de façon morose dans la commune urbaine.
De Siguiri, Bérété Lancéï Condé pour Guineematin.com