Abdourahmane Sanoh persiste et signe : « l’alternance en 2020 n’est pas négociable »

Comme annoncé précédemment, le procès d’Abdourahmane Sanoh et de ses camarades du Front National pour la Défense de la Constitution (FND) s’est poursuivi ce jeudi, 5 décembre 2019, à la Cour d’Appel de Conakry. Après quelques heures de débats, le juge audiencier, Mangadouba Sow, a accédé à la demande « d’exception d’inconstitutionnalité », soulevée par la défense. La cour a promis de faire les diligences nécessaires pour que le lundi 9 décembre, les deux arrêts soient prêts et que les trois dossiers soient transmis à la cour constitutionnelle.

Au terme de l’audience de ce jeudi, des reporters de Guineematin.com a recueilli les propos du coordinateur national du FNDC, Abdourahmane Sanoh. Selon lui, l’alternance en 2020 en Guinée n’est pas un sujet de dialogue, mais c’est une obligation. Pour monsieur Sanoh, la loi est bien du côté des défenseurs de la Constitution. « L’alternance en 2020 n’est pas négociable, et ceux qui sont en train de rêver à une telle initiative, nous allons transformer leur rêve en cauchemar. Il n’y a pas d’alternative à ce que la constitution soit respectée. Elle va s’imposer par l’intelligence et la sagesse de ceux qui veulent tromper, ceux qui sont dans les liens de la conspiration, ou ça va s’imposer par l’engagement du FNDC qui porte les aspirations du peuple. Il n’y a pas de négociation possible, il n’y a pas de dialogue autour du 3ème mandat, ça doit être respecté, ça va s’imposer à tout le monde y compris à monsieur Alpha Condé », a-t-il dit avec insistance.

Poursuivant, le coordinateur national du FNDC a fait savoir que c’est un combat qui est ouvert et il ira jusqu’au bout. « Nous sommes en combat, nous continuerons jusqu’à la victoire finale. La constitution va être respectée et ça s’imposera en premier lieu à monsieur Alpha Condé. Nous remercions le peuple pour sa mobilisation et nous lui demandons de se mobiliser davantage jusqu’à ce qu’on fasse échec à cette conspiration. Ceux qui veulent prendre le pays en otage, on refusera qu’ils le fassent et ils ne le pourront pas, leur rêve sera transformé en cauchemar, ça c’est clair et c’est net. Amoulanfé », a-t-il conclu.

Ibrahima Sory Diallo et Baïlo Keïta pour Guineematin.com

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