Conakry : les marchands de guirlandes et de sapins ont du mal à écouler leurs articles

Les fidèles chrétiens s’apprêtent à célébrer la fête de Noël, marquant l’anniversaire de la naissance de Jésus Christ. A quelques jours de cette célébration, les marchés de Conakry commencent à offrir de nombreux articles de décoration. Mais, les vendeurs se tournent les pousses à un moment où les clients se font encore attendre, a constaté sur place Guineematin.com à travers un de ses reporters.

Les chrétiens vont fêter dans la nuit 24 au 25 décembre prochain la fête de Noël. Les vendeurs des articles de décoration, qui permettent d’embellir l’intérieur des domiciles privés et d’autres endroits, se plaignent de la rareté des clients. Les guirlandes, sapins de Noël et autres objets luminescents commencent à inonder les marchés même si les vendeurs ont du mal à écouler leurs marchandises.

Charles Akafo, vendeur de guirlandes, de sapins et d’autres accessoires de décoration au quartier de Kipé Dadya, dans la commune de Ratoma, est de ceux qui se plaignent de la rareté des clients. Rencontré dans la journée d’hier mercredi, 11 décembre 2019, ce jeune de nationalité nigériane a confié qu’il peut passer des jours sans voir un client devant sa boutique. « A l’approche de la fête de Noël, contrairement aux années précédentes, j’ai du mal à écouler mes marchandises concernant la décoration des domiciles privés et certains endroits publics pour marquer cette célébration chrétienne. Parfois, je peux rester pendant une semaine, je ne gagne que trois clients, juste pour des guirlandes dont les prix varient par catégories de valeurs, de 10 à 20.000 francs guinéens », a-t-il expliqué.

Pour ce qui est des sapins, c’est les mêmes plaintes qui reviennent de la part de notre interlocuteur. « Pour les sapins qu’on appelle aussi arbre de Noël, qui sont les plus convoités, c’est le même problème. Leurs prix varient de 20 à 30 000 francs guinéens. Mais, je vous assure que je peux rester toute la semaine, je ne vois aucun client », a confié le ressortissant Nigérian.

Contre mauvaise fortune, Charles Akafo n’a d’autres choix que de faire bon cœur. « Cependant, je reste confiant. Je pense que d’ici le 15 décembre 2019, je sais que ma boutique va être bondée de clients. C’est pourquoi, je reste serein et je ne me décourage pas parce que la fête de Noël est une grande fête chrétienne. Sinon, ce n’est pas facile à cette période-là parce qu’il faut que j’écoule les 90% de mes marchandises, en ce sens que la majeure partie est prise en dette », a-t-il confié.

Léon Kolié pour Guineematin.com

Tél : 661 74 99 64

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