En Guinée, l’enregistrement des enfants à la naissance et l’accès à la carte d’identité nationale représentent des défis énormes. Selon l’enquête démographique et de santé réalisée en 2012 par l’Institut national des statistiques, la proportion d’enfants dont la naissance a été enregistrée à l’état-civil est de 58% dans le pays. Et, ce taux est relativement faible par rapport à beaucoup de pays de la sous-région.
C’est pourquoi, le gouvernement guinéen, avec l’appui des partenaires, s’est engagé dans un processus de réforme et de modernisation de l’état civil en République de Guinée. Mais, ces différentes réformes sont encore très peu connues des Guinéens. D’où la tenue de ces journées d’information et de sensibilisation sur l’apatridie et les pièces d’état civil, selon Mory Condé, le directeur exécutif de AGIL Internationale.
D’où l’organisation de ces deux journées d’information et de sensibilisation sur l’apatridie et les pièces d’état civil, afin de permettre aux acteurs de la société civile, des ONG, et les journalistes de comprendre cette problématique et d’en faire une large communication auprès des populations dans le but d’accroître l’enregistrement des cas de naissance et que les personnes qui doivent s’octroyer des cartes d’identité ou passeports puissent fournir des documents légalement requis ou aller vers les tribunaux pour se procurer des jugements supplétifs, et aller les transférer dans les registres de l’état civil avant d’établir tout document lié à l’État civil », a-t-il dit.
A noter que selon l’UNICEF, un enfant sur quatre ne dispose pas de certificat de naissance, et le nombre total d’enfants sans certificat de naissance est d’environ 1 141 000 en République de Guinée.
Malick Diakité pour Guineematin.com
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