Insécurité à Kindia : un conducteur de moto échappe de justesse à la mort

L’insécurité bat son plein dans la préfecture de Kindia avec une multiplication des attaques main armée. Un jeune motard, âgé de 28 ans, répondant au nom d’Ousmane Camara, a frôlé la mort dans la nuit du lundi au mardi, 28 janvier 2020, suite à une agression de la part d’inconnus. Les faits se sont produits aux alentours de la boite de nuit Tamarassi, dans la commune urbaine aux environs de 3h du matin, rapporte le correspondant de Guineematin.com basé dans la préfecture.

Ousmane Camara, marié et père de 3 enfants, a été agressé par deux inconnus qui ont voulu emporter sa moto de marque KTM. Il a été blessé au cou, au visage et aux mains par les deux individus contre qui il a livré une bataille féroce. Interrogé au lendemain de sa mésaventure, Ousmane Camara est revenu sur son agression. « C’est mes frères qui quittaient Conakry pour Kindia, hier nuit. Je suis allé les attendre à la station de Damakania, vers deux heures du matin. Ils sont venus me trouver en ce lieu. Nous sommes restés là-bas jusqu’à trois heures du matin. Après, je suis allé les loger dans l’une de nos concession à Féréfou. Ils m’ont demandé si nous allons y passer la nuit ensemble. J’ai dit non, je dois partir à Condetta pour passer la nuit. J’ai pris la moto et je me suis mis en route ».

Mais, avant d’arriver à destination, Ousmane Camara est tombé dans un piège. « Quand je suis arrivé u niveau de la boite de nuit Tamarassi, sur la route accidentée, j’ai reçu un caillou au visage. Je suis tombé avec la moto. Couché, tourmenté, j’ai vu quelqu’un venir prendre ma moto. Il a essayé de la démarrer, mais il n’a pas pu jusqu’à ce que j’aie retrouvé conscience. Ils étaient deux contre moi seul et l’endroit était vraiment isolé. Puisqu’ils n’ont pas pu démarrer l’engin, ils ont préféré le pousser. Je me suis levé pour les poursuivre. J’ai donné un coup à celui qui détenait la moto. Il est tombé avec la moto. On s’est bagarré. Ils m’ont blessé au visage et au cou, les mains et les pieds. C’est dans cette lutte que quelqu’un est sorti et a brandi sa torche. Ils se sont détachés. Après, j’ai pris ma moto, je suis rentré chez moi avec la douleur. C’est ainsi que Dieu m’a sauvé la vie», a-t-il raconté.

L’insécurité devient grandissante et inquiète les citoyens de Kindia. Du samedi 25 au mardi 28 janvier 2020, au moins trois attaques se sont produites dans la préfecture de Kindia, faisant un mort (une dame du nom de Yayé Matou Barry), et trois blessés.

Depuis Kindia, Mohamed M’bemba Condé pour Guineematin.com

Tél. : 628 51 88 88

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