Comme annoncé précédemment sur Guineematin.com, le corps pendu d’un enfant de 7 ans a été découvert hier lundi dans la commune urbain de Yomou. Une foule en colère, venue du quartier Gbanakoly où la découverte a eu lieu, a exprimé son souhait de voir lumière faite dans cette affaire ce mardi, 25 février 2020. Après une marche, les citoyens ont lancé un ultimatum aux autorités, rapporte le correspondant de Guineematin.com basé dans la préfecture.
Tôt ce mardi, des hommes, des jeunes, des femmes, des enfants et même des vieilles personnes se sont mobilisés pour se rendre à la mairie de Yomou pour exiger que la vérité jaillisse dans le dossier de Michel Mara, âgé de 7 ans, découvert pendu hier au centre NAFA.
La foule est partie du domicile des parents de Michel Mara, au quartier Gbanakoly, pour la mairie. En cours de route, la foule grossissait. Des jeunes venus d’autres quartiers se sont ajoutés aux manifestants pour partager leur peine et demander la vérité dans cette affaire.
Après avoir dit leur message à la mairie, les citoyens sont allés chez le président du conseil préfectoral des sages de Yomou. Les manifestants ont dit devant les sages que si les autorités ne fournissent pas d’efforts pour trouver les auteurs de ce qui s’est passé, ils vont eux-mêmes s’en charger.
A la police, les femmes ont précisé que si rien n’est fait après 3 jours, elles vont marcher dans les rues. Pour les jeunes, si les responsables de la mort de Michel Mara ne sont pas retrouvés, il n’y aura pas d’élection à Yomou.
Madame Élisabeth Lamah, ménagère, a exprimé toute la détermination des manifestants. « Nous sommes là à la police pour que les autorités fournissent d’efforts sans délai pour trouver celui ou celle ou ceux qui ont commis cet acte. S’il faut qu’on passe la nuit ici, nous serons toujours là, et nous, nous disons que si rien n’est fait, il n’y aura pas d’élection à Yomou le 1er mars 2020. »
A suivre !
De Yomou Michel Anas Koné pour Guinnematin.com