Décès de Sidiki Sampil : témoignage de son ami, Dian Diallo

Feu Aboubacar Sidiki Sampil
Feu Aboubacar Sidiki Sampil

Comme nous l’annoncions dans une de nos précédentes dépêches, notre confrère Aboubacar Sidiki Sampil a tiré sa révérence ce dimanche, 1er mars 2020, de suite de maladie. Joint au téléphone par un journaliste de Guineematin.com, Mamadou Dian Diallo, conseiller en communication à la Primature décrit un homme brillant, intelligent, social qui était au service de tous.

Décryptage !

Mamadou Dian Diallo, conseiller en communication à la Primature

Je retiens d’Aboubacar Sidiki Sampil un homme intelligent, brillant, un homme travailleur et social. Je l’ai connu quand nous étions encore très petits au milieu des années 1970. Nous avons évolué ensemble et on a fait une partie du primaire, du collège, du lycée et on s’est retrouvé ensemble à la Faculté des Sciences Sociales et de la nature de Donka où déjà au lycée de Dubréka, on était dans le même mouvement pionnier. A la FASSNAD, nous nous sommes retrouvés dans la même presse avec Alpha Kabinet Doumbouya, Ben Daouda Sylla, Thierno Hady Diallo, Alpha Amadou Bano Barry, puis d’autres amis, Isto Keira, Moussa Kabasan, Falilou Barry… Nous avons continué cette fraternité avec les anciens de Dubréka et ceux de la FASSONAD.

Quand il est allé pour son doctorat en physique en Bulgarie, nous étions en contact. Il est revenu et il a été muté à l’université de Kankan pour donner les cours de physique nucléaire. Ensuite, il est revenu à la faculté des Sciences à l’université Gamal Abdel Nasser de Conakry. Nous sommes restés en contact et comme il aimait toujours le journalisme, il n’a jamais abandonné sa plume et quelque part, il est connu plus comme journaliste que comme professeur de physique.

Au collège et au lycée, il a souvent été le premier de la classe. Aussi à chaque fois qu’il y avait quelqu’un d’entre nous qui avait un problème social, c’est Sampil qui appelle et c’est lui qui nous réunissait. Il était le président des anciens élèves de notre collège qui était à l’époque situé à 2 km de la ville de Dubréka entre le KM5 et Dubréka. Nous étions tellement nombreux à l’époque que notre principal du collège qu’on appelait CER, se surnommait Mao et notre Ecole PEKIN

Nous avons une association (l’association des anciens de PEKIN) dont il était le président jusqu’à ce matin. A chaque fois qu’il y avait un problème social comme des baptêmes, des mariages, des décès, c’est lui qui appelait.

A ma grande surprise, ce matin, quand je suis allé lui rendre visite à l’hôpital, pratiquement, il a fini dans mes mains. Certainement, c’est un appel de Dieu qui a fait que je me suis rendu là très tôt aujourd’hui. J’ai vu sa femme et nous avons appelé les différents amis.

Nous allons lui rendre un dernier hommage le mardi matin parce que c’est ce jour qu’il rejoindra sa dernière demeure au cimetière de Koloma. Les sacrifices sont prévus pour le dimanche en huit.

C’est vraiment une perte pour l’ensemble des amis de la presse, mais également une perte pour l’éducation parce qu’il était membre de la commission de réforme du secteur de l’éducation. Il a travaillé avec Dr Alpha Amadou Bano Barry, avec à l’époque le ministre de l’éducation K au carré et Harouna Bérété qui est conseiller chargé de l’éducation à la Primature.

Il rejoint ainsi ses devanciers : Thierno Hady Diallo, Fodé Moussa Diané, Ibrahima Fofana et autres. Donc, c’est une perte pour toute la nation guinéenne. Je prie Dieu pour qu’Il lui accorde son paradis éternel, amine !

Propos recueillis et décryptés par Alpha Assia Baldé pour Guineematin.com

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