Guinée : après l’UA et la CEDEAO, l’OIF plaide pour un fichier électoral consensuel

Louise Mushikiwabo, secrétaire générale de la Francophonie

Visiblement, l’opposition guinéenne prend de l’ascendant sur les autorités du pays à l’international. En tout cas, les différentes sorties des organismes et institutions africaines et internationales vont dans le sens voulu par les adversaires du régime Alpha Condé. Après l’Union africaine et la CEDEAO, c’est au tour de l’Organisation Internationale de la Francophonie d’appeler à l’établissement d’un « fichier électoral fiable et consensuel ». L’OIF s’est exprimé à travers un communiqué rendu public ce mardi, 03 mars 2020.

Guineematin.com vous propose ci-dessous l’intégralité du communiqué.

 

Communiqué de presse

CP/SG/20

Paris, le 03 mars 2020

 

Guinée : L’OIF soutient la déclaration conjointe de la Commission de l’Union africaine et de la Commission de la CEDEAO

L’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) apporte son soutien à la déclaration conjointe de la Commission de l’Union africaine et de la Commission de la CEDEAO du 1er mars 2020.

Elle souhaite, à l’instar des deux partenaires, que le report des élections législatives et du référendum constitutionnel puisse contribuer à établir un fichier électoral fiable et consensuel, dans le sens du communiqué du 24 février publié à l’issue de la mission technique d’assistance électorale de l’OIF auprès de la Commission électorale nationale indépendante qui avait relevé les cas problématiques d’électeurs ne disposant pas de documents permettant leur identification. Ces efforts participeraient à restaurer la confiance des acteurs à l’égard du processus électoral.

L’OIF encourage ainsi les autorités et l’ensemble des acteurs politiques guinéens à jouer un rôle constructif en vue de la tenue d’élections crédibles en 2020, en s’inscrivant dans les engagements de la Déclaration de Bamako.

Elle exhorte en outre toutes les parties à faire preuve de la plus grande retenue et à appeler leurs partisans à renoncer à la violence.

La Secrétaire générale de la Francophonie réitère aux autorités nationales la disponibilité de l’OIF à poursuivre, aux côtés des partenaires régionaux et internationaux, son engagement en faveur du renforcement de la démocratie et de l’Etat de droit en Guinée.

L’OIF compte 88 États et gouvernements : 54 membres, 7 membres associés et 27 observateurs. Pour plus de renseignements sur la Francophonie : www.francophonie.org

Contact presse : [email protected]

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