Selon l’adjudant Youssouf Touré, en service dans cette sous-préfecture, c’est suite à une dispute qui a éclaté dans sa famille, que le jeune Moussa Sanoh a mis fin à ses jours. « Le jour de l’acte, le jeune est revenu de Siguiri aux environs de 18 heures. Il a été très bien accueilli par les siens, il n’y avait aucun problème. Mais c’est la nuit qu’une dispute a éclaté dans la famille.
Dans la foulée, il s’est armé d’un couteau et a commencé à proférer des menaces contre tout ce qui bouge. C’est ainsi que tout le monde a fui pour le laisser seul dans la maison. Quand on arrivait pour tenter de le maîtriser, nous l’avons trouvé couché, le couteau dans le ventre et les intestins dehors », a-t-il expliqué.
L’agent de police ajoute que le défunt souffrait d’une dépression mentale, qui semblait être guérie. Il pense donc que c’est cette maladie qui l’aurait poussé à se donner la mort. « On sait qu’il avait un problème psychique. Selon sa famille, il y a longtemps qu’il ne faisait pas de crise, mais on pense que c’est ce qui pourrait être à l’origine de son acte », a laissé entendre l’adjudant Youssouf Touré.
A noter que Moussa Sanoh a été inhumé sans qu’une autopsie ne soit effectuée sur le corps.
De Kankan, Abdoulaye N’koya SYLLA pour Guineematin.com